Toujours plus de 10.000 suicides par an en France et plus de 250.000 tentatives, malgré la tendance enregistrée à la baisse de la mortalité par suicide. Ces chiffres élevés perdurent et révèlent que le mal être dans notre société s’installe aujourd’hui à toutes les étapes de la vie : enfants, ados, adultes, ainés. Lors de ce colloque seront développés les rôles et enjeux des entourages pour la prévention du suicide : Familles, amis, soignants, institutions, associations...
Des entourages engagés
Pour l’UNPS (Union Nationale pour la Prévention du Suicide), porte-voix des associations impliquées dans la prévention du suicide, les entourages (familles, amis, collègues, voisins…) sont au cœur de la prévention et ne doivent pas être isolés des associations et des professionnels de santé. Françoise Facy (Présidente de l’UNPS) rappelle : "Les professionnels ne doivent pas et ne peuvent pas être les seuls à agir". D’où l’importance d’un maillage, effectif et efficace, des trois niveaux où s’exerce la prévention : Les proches, les associations de proximité et les professionnels (médecins, pompiers, etc...).
Il s’agit notamment pour ces entourages de ne pas se sentir démunis, voire coupables. De rappeler que la conduite suicidaire n’est jamais une affaire individuelle, mais qu’elle interroge la place occupée par une personne au sein d’un groupe ou de la société. Et dans ce cadre, les entourages restent les premiers concernés. C’est pourquoi ils doivent être sensibilisés à la détection des signes avant-coureurs, autant qu’aux réflexes à adopter.
Des mots qui donnent du sens… à l’action
Aux 17èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide il sera également question de vocabulaire : pour agir efficacement, il faut être sûr de parler de la même chose. Et, notamment, du distinguo à faire entre les termes "suicidaire" (qui a des idées de suicide), "suicidant" (qui est passé à l’acte, mais n’est pas décédé) et "suicidé" (qui est passé à l’acte et qui est décédé) et d’y adapter différents niveaux de prévention et postvention.
Les spécialistes présents, insisteront sur le déroulé de cette 17èmes Journée parisienne dans les locaux du ministère : introductions et conférence suivies de questions-réponses le matin, tandis que l’après-midi sera consacrée à la prévention envisagée aux trois époques principales de la vie. Cette journée sera l’occasion aussi de découvrir l’implication des associations et des "écoutants", ils restent en phase avec leur époque, en utilisant tous les outils numériques actuels. Par exemple, citons ce partenariat exclusif signé entre Facebook et "S.O.S Amitié". D’autres manifestations autour du thème des entourages seront proposées dans de nombreuses villes de France, par les associations de l’UNPS.
17èmes JOURNEES NATIONALESDE LA PREVENTION DU SUICIDE EN FRANCE
Sous le patronage du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
À Paris, le mardi 5 février 2013 au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
14, avenue Duquesne 75007 – Salle 1320 R
Des entourages engagés
Pour l’UNPS (Union Nationale pour la Prévention du Suicide), porte-voix des associations impliquées dans la prévention du suicide, les entourages (familles, amis, collègues, voisins…) sont au cœur de la prévention et ne doivent pas être isolés des associations et des professionnels de santé. Françoise Facy (Présidente de l’UNPS) rappelle : "Les professionnels ne doivent pas et ne peuvent pas être les seuls à agir". D’où l’importance d’un maillage, effectif et efficace, des trois niveaux où s’exerce la prévention : Les proches, les associations de proximité et les professionnels (médecins, pompiers, etc...).
Il s’agit notamment pour ces entourages de ne pas se sentir démunis, voire coupables. De rappeler que la conduite suicidaire n’est jamais une affaire individuelle, mais qu’elle interroge la place occupée par une personne au sein d’un groupe ou de la société. Et dans ce cadre, les entourages restent les premiers concernés. C’est pourquoi ils doivent être sensibilisés à la détection des signes avant-coureurs, autant qu’aux réflexes à adopter.
Des mots qui donnent du sens… à l’action
Aux 17èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide il sera également question de vocabulaire : pour agir efficacement, il faut être sûr de parler de la même chose. Et, notamment, du distinguo à faire entre les termes "suicidaire" (qui a des idées de suicide), "suicidant" (qui est passé à l’acte, mais n’est pas décédé) et "suicidé" (qui est passé à l’acte et qui est décédé) et d’y adapter différents niveaux de prévention et postvention.
Les spécialistes présents, insisteront sur le déroulé de cette 17èmes Journée parisienne dans les locaux du ministère : introductions et conférence suivies de questions-réponses le matin, tandis que l’après-midi sera consacrée à la prévention envisagée aux trois époques principales de la vie. Cette journée sera l’occasion aussi de découvrir l’implication des associations et des "écoutants", ils restent en phase avec leur époque, en utilisant tous les outils numériques actuels. Par exemple, citons ce partenariat exclusif signé entre Facebook et "S.O.S Amitié". D’autres manifestations autour du thème des entourages seront proposées dans de nombreuses villes de France, par les associations de l’UNPS.
17èmes JOURNEES NATIONALESDE LA PREVENTION DU SUICIDE EN FRANCE
Sous le patronage du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
À Paris, le mardi 5 février 2013 au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
14, avenue Duquesne 75007 – Salle 1320 R
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