Les technologies de conduite de la prochaine génération, capables de répondre aux défis futurs de la mobilité et de réduire le stress des conducteurs, sont déjà à l’étude chez Ford.
La marque travaille sur des prototypes avancés de deux innovations majeures : l’assistant à la conduite dans les embouteillages et une évolution du système de stationnement semi-automatique capable de prendre en charge les manœuvres de parking à la perpendiculaire
« Le développement de ces technologies constitue un premier pas vers un futur plus connecté, », déclare Paul Mascarenas, directeur technique et vice-président en charge de la recherche et de l'innovation. « Ces initiatives feront gagner du temps, économiseront des ressources, réduiront les émissions et amélioreront la sécurité. »
Ford travaille sur ces technologies partout dans le monde, notamment au centre de recherche et de développement d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne. La stratégie de Ford « Blueprint for Mobility », annoncée début 2012 par Bill Ford, Executive Chairman de Ford Motor Company, définit les fondements d’une réflexion sur un développement durable des transports en 2025 et au-delà, sur les technologies, les modèles économiques et les partenariats nécessaires pour s’adapter à une population et une urbanisation croissantes.
Libérer le conducteur des embouteillages
L’assistant à la conduite dans les embouteillages est une aide à la conduite intelligente que Ford pourrait lancer à moyen terme (entre 2017 et 2025). Il exploite les technologies de radar et de caméra pour suivre l’allure des autres véhicules, tourner le volant pour se maintenir dans la file, et ainsi réduire le stress du conducteur et fluidifier le trafic.
« Les conducteurs peuvent passer plus de 30 % de leur temps dans les embouteillages, » raconte Joseph Urhahne, ingénieur au centre de recherche et de développement de Ford. « L’assistant à la conduite dans les embouteillages pourrait rendre les trajets dans les bouchons plus relaxants. Et grâce aux technologies Ford qui permettent de s’adapter à l’allure des autres véhicules, il pourrait même contribuer à rendre le trafic plus fluide. »
Des simulations démontrent qu’il suffit que 25 % des véhicules soient équipés d’un système conçu pour suivre automatiquement le trafic pour raccourcir les temps de trajet de 37,5 % et les retards de 20 %.
L’assistant à la conduite dans les embouteillages est capable de suivre les véhicules en amont tout en conservant la trajectoire. Il fonctionne dans un environnement dénué de piétons, de cyclistes ou d’animaux, et sur des voies de circulation clairement marquées.
La plupart des capteurs nécessaires à l’assistant à la conduite dans les embouteillages sont déjà présents sur des modèles Ford actuels, comme la Focus, le C-MAX et le Grand C-MAX. Le braquage du volant autonome est l’un des éléments des systèmes de stationnement semi-automatique et de maintien dans la file. Le premier prend en charge la direction lors des manœuvres de stationnement, le second déclenche de petits braquages pour ramener le véhicule dans sa file si un écart intempestif est détecté par la caméra qui surveille la bonne position du véhicule dans sa voie de circulation.
La régulation automatique de la vitesse met en œuvre la boîte de vitesse Ford Powershift et le régulateur de vitesse adaptatif, qui utilise un radar pour déterminer et maintenir une distance de sécurité avec le véhicule précédent.
« Le pire, dans un embouteillage, c’est quand un véhicule tarde à suivre le mouvement du trafic qui l’entoure, » poursuit Joseph Urhahne. « Si les bouchons sont parfois inévitables, l’assistant à la conduite dans les embouteillages a au moins le mérite de les rendre moins stressants et moins fatigants pour les conducteurs qui les subissent. »
L’assistant à la conduite dans les embouteillages sera capable de s’adapter aux variations d’allures ou de situation, et d’en informer le conducteur. Il devra intégrer des fonctions pour s’assurer que le conducteur reste vigilant, garde toujours le contact avec les commandes du véhicule et puisse reprendre le contrôle à tout instant.
Le stationnement perpendiculaire
Dans un avenir proche, Ford prévoit de faire évoluer sa technologie de stationnement semi-automatique, un équipement très populaire qui permet déjà de se garer en créneau sans toucher le volant et sera bientôt capable d’assurer également les places de parking perpendiculaires.
« L’objectif est non seulement de rendre les manœuvres plus rapides, mais aussi plus précises, plus efficaces et aussi simples que possible, » explique Thomas Lukaszewicz, du centre de recherche et développement Ford d’Aix-la-Chapelle.
Ce système plus évolué exploite les technologies déjà introduites pour le stationnement semi-automatique. Il utilise des capteurs à ultrasons pour identifier les places de stationnement de dimension suffisante, en largeur plutôt qu’en longueur, puis y gare le véhicule grâce à la direction à assistance électrique.
Le stationnement semi-automatique s’active en pressant un bouton sur la console central. Dès qu’un espace assez grand est détecté, le système invite le conducteur à s’arrêter par une alerte visuelle et sonore, puis à engager la marche arrière et actionner les freins et l’embrayage, tandis que le braquage du volant est pris en charge automatiquement par la voiture.
La fonction de parking perpendiculaire se sert des capteurs de stationnement arrière pour s’assurer de l’absence d’obstacle invisible pour le conducteur en marche arrière.
Si la place s’avère insuffisante pour terminer la manœuvre en une seule fois, le système demande au conducteur de repasser en marche avant puis en marche arrière. A la fin, un signal indique que le véhicule est bien garé.
« Nous maîtrisons déjà les technologies nécessaires pour ajouter la fonction parking perpendiculaire à notre stationnement semi-automatique, » affirme Thomas Lukaszewicz. « Un tel système, plus rapide et plus précis, ne profitera pas seulement à nos clients, mais à tous les utilisateurs, puisque des voitures mieux garées libèrent de la place pour tous. »
La stratégie « Blueprint for Mobility »
Bill Ford a définit la stratégie d’entreprise « Blueprint for Mobility » en février 2012 lors d’un discours au Congrès Mondial du Mobile de Barcelone.
Arrière-petit fils de Henry Ford et Executive Chairman de Ford Motor Company, Bill Ford y a expliqué comment l’entreprise pourrait répondre aux défis que représente d’ici 2050 le doublement, voire le quadruplement, du nombre de voitures dans le monde, déjà estimé aujourd’hui à 1 milliard.
« Nous devrons profiter de tous les capteurs qui équiperont les voitures pour réduire les encombrements et éviter les accidents, » a déclaré Bill Ford au Congrès Mondial du Mobile. « Je suis persuadé que nous verrons beaucoup de ces avancées technologiques sur les routes à moyen terme, puisque les premières versions en sont déjà conçues et même déjà en tests pour la plupart d’entre elles. »
Le blocage de la circulation est déjà une réalité sur les marchés automobiles à forte croissance. A Sao Paulo, les embouteillages dépassent régulièrement les 160 km et le temps moyen de trajet atteint 2 à 3 heures par jour. Pourtant, les ventes de voitures continuent à augmenter, à un rythme de 7,5 % par an. En Chine, le bouchon le plus long du monde aurait duré 11 jours en 2010.
Le problème ne se limite pas aux marchés émergents. On estime ainsi que d’ici 2025, le temps passé dans les embouteillages pourrait coûter 26 milliards d’euros par an à l’économie anglaise. En France, Paris est souvent considérée comme l’une des villes les plus embouteillées d’Europe, chaque conducteur perdant en moyenne 70 heures par an dans les bouchons.
La marque travaille sur des prototypes avancés de deux innovations majeures : l’assistant à la conduite dans les embouteillages et une évolution du système de stationnement semi-automatique capable de prendre en charge les manœuvres de parking à la perpendiculaire
« Le développement de ces technologies constitue un premier pas vers un futur plus connecté, », déclare Paul Mascarenas, directeur technique et vice-président en charge de la recherche et de l'innovation. « Ces initiatives feront gagner du temps, économiseront des ressources, réduiront les émissions et amélioreront la sécurité. »
Ford travaille sur ces technologies partout dans le monde, notamment au centre de recherche et de développement d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne. La stratégie de Ford « Blueprint for Mobility », annoncée début 2012 par Bill Ford, Executive Chairman de Ford Motor Company, définit les fondements d’une réflexion sur un développement durable des transports en 2025 et au-delà, sur les technologies, les modèles économiques et les partenariats nécessaires pour s’adapter à une population et une urbanisation croissantes.
Libérer le conducteur des embouteillages
L’assistant à la conduite dans les embouteillages est une aide à la conduite intelligente que Ford pourrait lancer à moyen terme (entre 2017 et 2025). Il exploite les technologies de radar et de caméra pour suivre l’allure des autres véhicules, tourner le volant pour se maintenir dans la file, et ainsi réduire le stress du conducteur et fluidifier le trafic.
« Les conducteurs peuvent passer plus de 30 % de leur temps dans les embouteillages, » raconte Joseph Urhahne, ingénieur au centre de recherche et de développement de Ford. « L’assistant à la conduite dans les embouteillages pourrait rendre les trajets dans les bouchons plus relaxants. Et grâce aux technologies Ford qui permettent de s’adapter à l’allure des autres véhicules, il pourrait même contribuer à rendre le trafic plus fluide. »
Des simulations démontrent qu’il suffit que 25 % des véhicules soient équipés d’un système conçu pour suivre automatiquement le trafic pour raccourcir les temps de trajet de 37,5 % et les retards de 20 %.
L’assistant à la conduite dans les embouteillages est capable de suivre les véhicules en amont tout en conservant la trajectoire. Il fonctionne dans un environnement dénué de piétons, de cyclistes ou d’animaux, et sur des voies de circulation clairement marquées.
La plupart des capteurs nécessaires à l’assistant à la conduite dans les embouteillages sont déjà présents sur des modèles Ford actuels, comme la Focus, le C-MAX et le Grand C-MAX. Le braquage du volant autonome est l’un des éléments des systèmes de stationnement semi-automatique et de maintien dans la file. Le premier prend en charge la direction lors des manœuvres de stationnement, le second déclenche de petits braquages pour ramener le véhicule dans sa file si un écart intempestif est détecté par la caméra qui surveille la bonne position du véhicule dans sa voie de circulation.
La régulation automatique de la vitesse met en œuvre la boîte de vitesse Ford Powershift et le régulateur de vitesse adaptatif, qui utilise un radar pour déterminer et maintenir une distance de sécurité avec le véhicule précédent.
« Le pire, dans un embouteillage, c’est quand un véhicule tarde à suivre le mouvement du trafic qui l’entoure, » poursuit Joseph Urhahne. « Si les bouchons sont parfois inévitables, l’assistant à la conduite dans les embouteillages a au moins le mérite de les rendre moins stressants et moins fatigants pour les conducteurs qui les subissent. »
L’assistant à la conduite dans les embouteillages sera capable de s’adapter aux variations d’allures ou de situation, et d’en informer le conducteur. Il devra intégrer des fonctions pour s’assurer que le conducteur reste vigilant, garde toujours le contact avec les commandes du véhicule et puisse reprendre le contrôle à tout instant.
Le stationnement perpendiculaire
Dans un avenir proche, Ford prévoit de faire évoluer sa technologie de stationnement semi-automatique, un équipement très populaire qui permet déjà de se garer en créneau sans toucher le volant et sera bientôt capable d’assurer également les places de parking perpendiculaires.
« L’objectif est non seulement de rendre les manœuvres plus rapides, mais aussi plus précises, plus efficaces et aussi simples que possible, » explique Thomas Lukaszewicz, du centre de recherche et développement Ford d’Aix-la-Chapelle.
Ce système plus évolué exploite les technologies déjà introduites pour le stationnement semi-automatique. Il utilise des capteurs à ultrasons pour identifier les places de stationnement de dimension suffisante, en largeur plutôt qu’en longueur, puis y gare le véhicule grâce à la direction à assistance électrique.
Le stationnement semi-automatique s’active en pressant un bouton sur la console central. Dès qu’un espace assez grand est détecté, le système invite le conducteur à s’arrêter par une alerte visuelle et sonore, puis à engager la marche arrière et actionner les freins et l’embrayage, tandis que le braquage du volant est pris en charge automatiquement par la voiture.
La fonction de parking perpendiculaire se sert des capteurs de stationnement arrière pour s’assurer de l’absence d’obstacle invisible pour le conducteur en marche arrière.
Si la place s’avère insuffisante pour terminer la manœuvre en une seule fois, le système demande au conducteur de repasser en marche avant puis en marche arrière. A la fin, un signal indique que le véhicule est bien garé.
« Nous maîtrisons déjà les technologies nécessaires pour ajouter la fonction parking perpendiculaire à notre stationnement semi-automatique, » affirme Thomas Lukaszewicz. « Un tel système, plus rapide et plus précis, ne profitera pas seulement à nos clients, mais à tous les utilisateurs, puisque des voitures mieux garées libèrent de la place pour tous. »
La stratégie « Blueprint for Mobility »
Bill Ford a définit la stratégie d’entreprise « Blueprint for Mobility » en février 2012 lors d’un discours au Congrès Mondial du Mobile de Barcelone.
Arrière-petit fils de Henry Ford et Executive Chairman de Ford Motor Company, Bill Ford y a expliqué comment l’entreprise pourrait répondre aux défis que représente d’ici 2050 le doublement, voire le quadruplement, du nombre de voitures dans le monde, déjà estimé aujourd’hui à 1 milliard.
« Nous devrons profiter de tous les capteurs qui équiperont les voitures pour réduire les encombrements et éviter les accidents, » a déclaré Bill Ford au Congrès Mondial du Mobile. « Je suis persuadé que nous verrons beaucoup de ces avancées technologiques sur les routes à moyen terme, puisque les premières versions en sont déjà conçues et même déjà en tests pour la plupart d’entre elles. »
Le blocage de la circulation est déjà une réalité sur les marchés automobiles à forte croissance. A Sao Paulo, les embouteillages dépassent régulièrement les 160 km et le temps moyen de trajet atteint 2 à 3 heures par jour. Pourtant, les ventes de voitures continuent à augmenter, à un rythme de 7,5 % par an. En Chine, le bouchon le plus long du monde aurait duré 11 jours en 2010.
Le problème ne se limite pas aux marchés émergents. On estime ainsi que d’ici 2025, le temps passé dans les embouteillages pourrait coûter 26 milliards d’euros par an à l’économie anglaise. En France, Paris est souvent considérée comme l’une des villes les plus embouteillées d’Europe, chaque conducteur perdant en moyenne 70 heures par an dans les bouchons.
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