On pense souvent que le travail des agents n'est pas aussi stressant que dans les entreprises privées. Sécurité de l'emploi et stéréotypes récurrents sont autant d'arguments avancés pour expliquer ce statut privilégié qui ferait du stress un inconnu de la fonction publique. « Ce mythe du fainéant, collé au front du fonctionnaire territorial, je dois témoigner qu'il est profondément mensonger ». Pour Patrick Lamarque, conseiller auprès des dirigeants publics et privés, le constat est clair : dans le public la faute revient à « l'électeur, ce harceleur masqué ». L'obligation de résultats que font peser les électeurs sur l'élu se traduit en par des angoisses et colères de ce dernier qui « cascadent tout au long de la chaine hiérarchique ».
Des témoignages nombreux qui attestent d'une situation inquiétante
Selon une enquête de I'INVS réalisée entre 2006 et 2008, 43% des femmes et 27% des hommes s'estiment en situation de mal-être. Et ce problème de santé publique a un coût important. D'après l’INRS, le stress professionnel, public et privé confondu, coûterait chaque année à l'Etat entre 2 et3 milliards d'euros. Et les signes de ce mal-être dans les collectivités territoriales ne manquent pas.
Jean-Dominique Dalloz, journaliste, a recueilli des dizaines de témoignages d’agents territoriaux dans cette situation. Fabienne confie : « je suis allée voir le médecin du travail. Je pense que si je ne l'avais pas fait mon couple aurait explosé. J'aurais même pu y laisser ma peau ».
Tout au long de son dossier consacré au stress dans la fonction publique, les éditions
Weka exposent, analyses d'experts et témoignages à l'appui, les différentes facettes de ce problème en constante augmentation.
Le dossier est mis à la disposition du public sur le site: http://mon-astuceantistress.com/