Au regard des difficultés économiques et financières actuelles de la France, le pouvoir d’achat figure en tête des préoccupations des Français. 51% d’entre eux craignent qu’il ne pâtisse des répercussions négatives de la crise. Viennent ensuite les fondements de l’Etat providence, à savoir la protection maladie (41%) et les retraites (36%), également menacées selon les Français. Les plus âgés (50 ans et plus) sont particulièrement inquiets sur ces aspects puisqu’ils citent à niveau égal le pouvoir d’achat (49%), la protection maladie (48%) et les retraites (46%).
L’emploi est une source d’inquiétude pour 23% des Français, suivi de l’école (11%), la qualité des services publics (10%) et la sécurité (6%). Les plus jeunes (18-24 ans), davantage touchés par le chômage, sont d’abord préoccupés par l’emploi (50%), à la différence des autres classes d’âge qui citent en premier le pouvoir d’achat. De même, les cadres se distinguent et apparaissent particulièrement soucieux de la qualité des services publics dont ils disposent (25%).
L’information sur la situation financière de la France semble inadaptée aux attentes des Français
Inquiets sur les conséquences de la situation financière de la France, les Français sont partagés sur la quantité d’information disponible sur ce sujet. 41% d’entre eux considèrent que les médias en parlent trop, 30% pas assez et 29% juste comme il faut. Ce sentiment est similaire dans l’ensemble des catégories sociales à l’exception des ouvriers qui estiment en premier que les médias n’en parlent pas assez (40%).
Outre la quantité d’information, les Français sont également critiques sur sa qualité. Une majorité la qualifie d’incomplète (83%), pas objective (77%) et d’incompréhensible (55%) et ce quelle que soit la catégorie sociale. L’information apparait aux Français particulièrement abstraite et ne leur permet pas d’évaluer les conséquences de la crise sur leur vie quotidienne (66%).
Assez logiquement, les plus critiques sur ce sujet figurent parmi ceux qui considèrent que l’information dispensée par les médias est insuffisante (22%).
Dans le détail des sujets, les Français se sentent également mal informés, mais à des degrés divers. L’information sur le fonctionnement des marchés financiers apparait opaque pour environ huit Français sur dix (78%). Deux tiers des Français critiquent l’information fournie sur l’endettement de la France (64%) et les conséquences du plan d’aide à la Grèce (67%). Enfin, une petite majorité a l’impression d’être mal informée sur le risque de dégradation du triple A de la France (58%) et sur la hausse des prélèvements et la crise de l’euro (56%). De manière assez nette, les catégories socioprofessionnelles moins favorisées se sentent moins bien informées que les catégories socioprofessionnelles supérieures. Entre les ouvriers et les cadres, l’écart peut aller pratiquement du simple au double : sur la hausse des prélèvements par exemple, 68% des ouvriers se sentent mal informés contre 38% des cadres.
L’information sur la situation financière de la France semble inadaptée aux attentes des Français
Inquiets sur les conséquences de la situation financière de la France, les Français sont partagés sur la quantité d’information disponible sur ce sujet. 41% d’entre eux considèrent que les médias en parlent trop, 30% pas assez et 29% juste comme il faut. Ce sentiment est similaire dans l’ensemble des catégories sociales à l’exception des ouvriers qui estiment en premier que les médias n’en parlent pas assez (40%).
Outre la quantité d’information, les Français sont également critiques sur sa qualité. Une majorité la qualifie d’incomplète (83%), pas objective (77%) et d’incompréhensible (55%) et ce quelle que soit la catégorie sociale. L’information apparait aux Français particulièrement abstraite et ne leur permet pas d’évaluer les conséquences de la crise sur leur vie quotidienne (66%).
Assez logiquement, les plus critiques sur ce sujet figurent parmi ceux qui considèrent que l’information dispensée par les médias est insuffisante (22%).
Dans le détail des sujets, les Français se sentent également mal informés, mais à des degrés divers. L’information sur le fonctionnement des marchés financiers apparait opaque pour environ huit Français sur dix (78%). Deux tiers des Français critiquent l’information fournie sur l’endettement de la France (64%) et les conséquences du plan d’aide à la Grèce (67%). Enfin, une petite majorité a l’impression d’être mal informée sur le risque de dégradation du triple A de la France (58%) et sur la hausse des prélèvements et la crise de l’euro (56%). De manière assez nette, les catégories socioprofessionnelles moins favorisées se sentent moins bien informées que les catégories socioprofessionnelles supérieures. Entre les ouvriers et les cadres, l’écart peut aller pratiquement du simple au double : sur la hausse des prélèvements par exemple, 68% des ouvriers se sentent mal informés contre 38% des cadres.
La télévision, source d’information la plus sûre
Pour s’informer sur la situation financière de la France, les Français font en premier confiance à la télévision (46%), suivie de la presse sur Internet (30%), la radio et la presse papier quotidienne (27%), la presse magazine (13%), les réseaux sociaux (5%) et la presse papier gratuite (4%). Les proches sont aussi une source d’information à part entière pour 10% des Français. La confiance vis-à-vis de ces différents médias est très clivante selon les catégories sociales. Les ouvriers font largement confiance à la télévision (64%) contre 27% des cadres. Ces derniers lui préfèrent la presse papier quotidienne (40%) ou celle sur Internet (35%).
L’information sur la situation financière des collectivités locales reste insuffisante
Malgré une visibilité plus forte de la situation financière des collectivités locales (niveau d’endettement, emprunts toxiques…) ces derniers mois, les Français se sentent mal informés sur le sujet (82%). Parmi l’ensemble des sujets testés (endettement de la France, hausse des prélèvements…), la situation financière des collectivités locales est le sujet le moins connu des Français. Seuls 18% se sentent bien informés. Les Français se sentent nettement plus mal informés de la situation financière des collectivités que de celle de l’Etat, et ce quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle. 78% des cadres, professions libérales et intermédiaires s’estiment mal informés de la situation financière des collectivités locales (niveau d'endettement, emprunts toxiques…) alors qu’ils ne sont que 59% à se considérer mal informés sur l’endettement du pays et 51% sur la hausse des prélèvements obligatoires.
Un déficit d’information qui n’empêche pas les Français de considérer que leurs collectivités locales ne disposent pas de moyens suffisants
Ce déficit d’information sur un sujet plutôt technique n’empêche pas les Français de considérer que les collectivités locales ne disposent pas de moyens financiers et humains suffisants (63%), mais avec une intensité plus forte parmi les catégories moins favorisées (72%) que les catégories supérieures (59%). Question clivante socialement, elle l’est encore plus politiquement. 76% des sympathisants de gauche estiment que les moyens des collectivités sont insuffisants alors qu’ils ne sont que 45% à droite à penser la même chose.
Les médias locaux privilégiés pour s’informer sur les collectivités locales
De manière très nette, les médias locaux sont privilégiés pour suivre ces questions : la presse papier quotidienne régionale est citée en premier (27%), devant le journal de la commune, du département ou de la région (24%) et la télévision locale et régionale (23%). Suivent ensuite les sites de presse sur internet (18%), sites privilégiés à ceux des collectivités locales (10%). Les maires et élus locaux sont également des sources privilégiées par respectivement 16 % et 11% des Français. Les plus âgés manifestent une confiance plus élevée que les autres classes d’âge envers les sources locales : 29% des plus de 50 ans privilégient le journal de leur commune (contre 20% des moins de 50 ans), et 22% des retraités font confiance à leurs maires et élus locaux. Les plus jeunes quant à eux (moins de 30 ans) s’informent davantage via la télévision nationale (25%), contre 19% des plus de 50 ans. A noter enfin qu’en Ile-de-France, la presse papier quotidienne régionale et les télévisions locales et régionales ne sont pas autant privilégiées que dans le reste de la France : respectivement 20% contre 29% et 15% contre 25%.
Source CAP’COM