Grâce à la diversité des actions qu’elle entreprend dans le domaine de la recherche, l’EIGSI est un acteur qui participe en Europe au renouvellement des connaissances dans ses domaines d’activités. Par ailleurs, elle joue un rôle majeur dans la diffusion de ces connaissances au sein des organisations, par le biais de conseils auprès des cadres et dirigeants d’entreprises
Les activités de recherche de l’EIGSI s’organisent autour de deux axes qui constituent des enjeux sociétaux majeurs :
- Le transport propre.
- L’environnement.
- La mobilité urbaine
Depuis presque 20 ans, les enseignants-chercheurs de l’EIGSI testent des composants de véhicules électriques et hybrides, en particulier les batteries, et expérimentent sur route le comportement et la fiabilité des chaînes de traction des futurs véhicules.
Plusieurs programmes de recherche, en partenariat avec les constructeurs automobiles (ex : PSA, Volkswagen, Renault…) et équipementiers (SAFT, Valéo…), ont permis à l’EIGSI de devenir un laboratoire indépendant, reconnu au niveau européen concernant la conduite de ces expérimentations et la modélisation de ces nouvelles technologies de motorisation.
Le Laboratoire d’Essais et d’Expérimentation Electriques « L3E » de l’EIGSI travaille sur nos batteries du futur ! Apparues depuis peu, les batteries à base de lithium semblent les plus prometteuses en remplacement des batteries Nimh (Nickel Metal Hydrure). L’une des principales inconnues réside cependant dans la manière qu’elles auront de « vieillir » selon l’utilisation qui en sera faite.
Pour en savoir plus sur le comportement de ces batteries du futur, l’EIGSI mène des expérimentations sur plusieurs types de batteries.
L’EIGSI a ainsi mis au point des outils de modélisation permettant de simuler le comportement des ensembles moteur batterie, selon les performances demandées. Ces expérimentations ont pour objectif de construire des « modèles de comportement » permettant de mieux prévoir l’évolution de ces batteries et d’en améliorer leur composition chimique.
Ces travaux de recherche s’inscrivent dans le cadre de trois projets nationaux labellisés par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et subventionnés par l’ADEME.
Ils regroupent tous les acteurs de la filière : les constructeurs (PSA, Renault), les équipementiers (SAFT, VALEO, Nexter…), et les organismes de recherche (CEA, EDF R&D, IFP, INRETS…).
La mobilité urbaine : nouvelles perspectives
Les chercheurs de l’EIGSI se préoccupent également des futures conditions de déplacement des personnes et des marchandises.
Plusieurs projets, avec des villes comme Liverpool, Dublin, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, portent sur la recherche de nouvelles organisations des moyens de transports, sur l’optimisation de leur utilisation ou encore sur les conséquences de l’introduction des nouvelles technologies de l’information dans le domaine.
Dans ce secteur, l’EIGSI a participé en 2010 à une 1ère mondiale ! Un tout nouveau cybercar, entièrement automatisé et destiné à transporter des passagers de manière autonome et sans chauffeur, a vu le jour en 2010 grâce au concours de 28 partenaires dont l’EIGSI.
Au sein ce projet européen d’envergure appelé CityMobil, le pôle R&D de l’école a eu pour mission la réalisation du système autonome de communication sans fil permettant l’appel du véhicule à partir de chacune des stations du parcours.
Préserver l’environnement des générations futures
En matière d’environnement, les activités de recherche de l’EIGSI concernent la protection des zones côtières et l’utilisation des énergies renouvelables.
La protection du littoral occupe une place importante dans les projets de recherche de l’école. Il est nécessaire d’améliorer les moyens actuels de protection, d’en développer de nouveaux : conception de barrages antipollution plus résistants, solutions de réutilisation de ces mêmes barrages, conception d’engins volants captifs (avec caméra embarquée) capables de repérer le déplacement des nappes d’hydrocarbures.
Le vent, le soleil, la géothermie, les vagues sont des énergies renouvelables pour lesquelles nos enseignants-chercheurs imaginent de nouveaux dispositifs d’utilisation et de stockage de façon automatisée et simultanée.