« La traite des êtres humains est une tragédie européenne. Le rapport d’aujourd’hui montre que des femmes, des hommes et des enfants se retrouvent victimes d’abus sexuels, d’exploitation par le travail ou sont contraints de participer à des actes délictueux dans tous les pays du continent » a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland.
« Nombre de victimes ne sont toujours pas reconnues comme il le faudrait, ni ne reçoivent le soutien dont elles ont besoin. En outre, les difficultés à enquêter et à engager des poursuites judiciaires font que les trafiquants ne sont pas suffisamment punis pour leurs crimes.
« Les organisations internationales, les autorités nationales et les organes non‑gouvernementaux doivent œuvrer ensemble pour aider à mettre fin à ces violations révoltantes des droits de l’homme qui n’ont pas leur place dans l’Europe du XXIe siècle » a‑t‑il‑affirmé.
Le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains veille à la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l'Europe en la matière (STCE n° 197) par les Etats parties. 37 pays européens, dont 22 Etats membres de l’Union européenne, sont, à ce jour, liés par ce traité.
Le rapport d’aujourd’hui recense un certain nombre de tendances clés qui ressortent des dix premiers rapports de suivi du GRETA pays par pays, couvrant l’Albanie, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, le Danemark, la Géorgie, la Moldova, la République slovaque et la Roumanie.