5.700 hectares de domaine public de l’État mis à disposition du Conservatoire du littoral

Par Bernard M.
Publié le 03 mars 2010 à 10:57

France Domaine et le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, à l’initiative de Jean-Louis Borloo et d’Eric Woerth ont signé une convention mettant à la disposition de cet établissement public 31 sites d’une surface totale de 5 700 hectares de terrains côtiers appartenant à l’Etat.

France Domaine et le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, à l’initiative de Jean-Louis Borloo et d’Eric Woerth ont signé une convention mettant à la disposition de cet établissement public 31 sites d’une surface totale de 5 700 hectares de terrains côtiers appartenant à l’Etat. Avec ces nouvelles acquisitions, le conservatoire possède désormais 133 900 ha de zones littorales particulièrement sensibles.

Ces nouveaux terrains se situent essentiellement en Outre-mer. Sur les 5 700 hectares mis à disposition, près de 5 400 hectares concerneront des zones de mangroves dont 5 000 hectares en Guadeloupe : les Abymes, Baie-Mahault, Morne à l'Eau qui seront confiés en gestion au Parc national de Guadeloupe et en Martinique : îlets à Ramier dans la commune de Trois-Ilets où sera réintroduite et protégée une espèce d’iguane endémique à la Martinique.



Avec ces acquisitions qui complètent celles réalisées en 2008 à Mayotte, la France protège et dispose d’un dispositif cohérent et complet de protection de la mangrove conforme à ses engagements internationaux. Les mangroves, à la fois zones de fraie et nourriceries, recèlent une très forte biodiversité. C’est là que la production de biomasse est la plus élevée parmi tous les écosystèmes. Bien que fragiles, elles constituent un rempart contre l’érosion côtière.



D’importants sites de métropole sont également concernés : 80 hectares à Port Cros et 45 hectares à Cavalaire dans le Var, 60 hectares à Pénestin dans le Morbihan, au cap de la Chèvre sur la presqu’île de Crozon dans le Finistère, sur l’île de Ré.

Est réaffirmée également la volonté du Gouvernement de tout mettre en oeuvre pour réaliser l’engagement du Grenelle de la mer d’accélérer la réalisation du tiers sauvage (un tiers du littoral sous protection à l’horizon 2030).