L'ancien ministre y met toutefois une condition : que "des moyens financiers importants" soient débloqués pour réformer l'université et la recherche, comme, selon lui, Nicolas Sarkozy le lui a "laissé entendre".
Tout en rejetant un poste de ministre - "il est temps qu'une nouvelle génération soit aux commandes", a-t-il estimé - Claude Allègre a indiqué que le président élu "l'impressionne", qu'il "a du charisme et, en plus, il est très sympathique".
Il en a également profité pour réitérer ses attaques contre le programme de Ségolène Royal, qui "n'était pas socialiste, mais de centre-droit avec quelques adjuvants archaïques".
"En revanche", ajoute-t-il, "chacun restant ce qu'il est, j'approuve totalement la politique d'ouverture du président de la République car, de toute ma vie, jamais je n'ai considéré la politique comme une guerre civile".