Arche de Zoé : Dati s'explique

Par Bernard M.
Publié le 05 novembre 2007 à 09:51

Les trois journalistes français et les quatre hôtesses de l'air espagnoles qui accompagnaient l'opération d'exfiltration d'enfants menée par l'association française l'Arche de Zoé au Tchad "ont été libérés sur le fondement d'un dossier judiciaire", a affirmé lundi la ministre de la Justice Rachida Dati

Au lendemain de la libération des sept Européens et du rapatriement en France des trois Français sous escorte présidentielle, la garde des Sceaux a démenti toute contrepartie que la France aurait accordée au Tchad en échange de la liberté de ses ressortissants.



"On n'est pas dans une affaire autre que judiciaire", a-t-elle assuré sur RTL. "S'ils ont été libérés, ils ont été libérés sur le fondement d'un dossier judiciaire."



En ce qui concerne les six membres de l'ONG française qui demeurent en détention préventive à N'Djamena, inculpés d'"escroquerie" et "enlèvement de mineurs", leur sort relève de la loi tchadienne, a estimé Rachida Dati.



"Le Tchad est un pays souverain, donc la loi tchadienne s'applique aux faits qui ont été commis sur son territoire", a-t-elle déclaré.