Majid Ezzati et son équipe, de la Harvard School of Public Health de Boston, ont analysé une grande majorité des études épidémiologiques réalisées sur les cancers. Ils se sont également appuyés sur les données de certains gouvernements. Un travail titanesque...
Surpoids, obésité, tabagisme actif ou passif, consommation insuffisante de fruits et légumes, sédentarité, pollution atmosphérique, pratiques sexuelles à risques, contaminations au cours d'une injection à l'hôpital... Autant de facteurs qui selon l'auteur, seraient la cause d'un tiers des décès dus aux cancers. Un constat déjà connu, mais qui aujourd'hui se base sur des faits scientifiques et justifie "une véritable mobilisation pour modifier nos modes de vie et notre environnement".
Sources: The Lancet, 17 novembre 2005