Il doit présenter le lundi 4 juin à la presse vingt-et-une propositions pour, affirme-t-il, "améliorer le fonctionnement de l'Assemblée nationale".
L'actuel président du groupe UMP, Bernard Accoyer, vise lui aussi le "perchoir". Il n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature mais ses proches interrogés sur le sujet ne démentent nullement les intentions du député de Haute-Savoie.
François Baroin, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Dominique de Villepin, qui avait la réputation d'être un "chiraquien sarko-compatible", serait lui aussi intéressé par la présidence de l'Assemblée.
Alors que ces trois candidats potentiels viennent de l'ex-RPR, l'actuel président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie qui, lui, est issu de l'UDF, serait également sur les rangs.
Pour la présidence du groupe UMP, qui pourrait comprendre, si l'on en croit les sondages, entre 400 et 450 députés, trois candidatures ont d'ores et déjà été annoncées.
La dernière en date est celle de Marc Laffineur, qui était jusqu'ici l'un des vice-présidents du groupe UMP et qui justifie sa candidature dans un entretien paru jeudi dans Le Parisien.
Deux autres candidats sont en lice pour la présidence du groupe: Jean-François Copé, ancien ministre du Budget et porte-parole du gouvernement de Dominique de Villepin, qui affirme avoir le soutien de l'Elysée et de Matignon, et Christian Estrosi, ancien ministre délégué à l'Aménagement du territoire, fidèle de longue date de Nicolas Sarkozy.
Des "primaires" sont donc prévisibles au sein du groupe UMP qui sera constitué au lendemain des législatives des 10 et 17 juin afin de désigner un candidat à la présidence du groupe et un candidat au "perchoir".
L'élection du président de l'Assemblée est d'ores et déjà prévue pour le mardi 26 juin à 15h00, lors de la séance d'ouverture de la XIIIè législature.