Adaptation du mode de transport
Une délégation a été reçue par Madame la Ministre, Cécile Duflot, qui s’est montrée particulièrement réceptive à la nécessité du rééquilibrage et du désenclavement de ces territoires, dont le développement économique tient en grande partie à la construction du métro automatique.
Au cours de cet entretien, la Ministre a confirmé que le tracé initial et les gares des tronçons Nord et Est de la ligne rouge seraient maintenus et que la réflexion était en cours sur une adaptation de la capacité du mode de transport aux prévisions de trafic.
Aucune précision n’a été apportée sur le calendrier de réalisation de ces deux lignes. L’objectif de mise en service du réseau dans sa globalité est 2030, avec un coût revu à la baisse qui s’établit à 26,5 milliards d’euros.
Enfin, la Ministre a rappelé que le Conseil d’Etat a été sollicité par le Gouvernement pour vérifier si les adaptations à l’étude du réseau du métro automatique du Grand Paris Express nécessitent ou non une modification de la loi de 2010. Le Conseil d’Etat rendra son avis le 28 février.
La Ministre a également rappelé que l’arbitrage serait rendu public par le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault le 6 mars.
La mobilisation se poursuit
Trois semaines après la conférence de presse à l’Assemblée nationale qui sonnait le coup d’envoi de la mobilisation de l’Association des collectivités du Grand Roissy en faveur du métro automatique, la pétition rassemble désormais près de 10 000 signatures, récoltées notamment au travers d’actions de mobilisation dans les gares du territoire du Grand Roissy et de la pétition en ligne sur le site grandroissy-grandparis.fr. La mobilisation se poursuit dans les semaines qui viennent pour demander la réalisation d’ici 2025 au plus tard des tronçons Nord et Est de la ligne rouge.
Le quotidien de 500 000 personnes dépend de l’arrivée rapide du Grand Paris Express
Pour les élus du Grand Roissy, « le métro automatique du GPE va faciliter le quotidien de 500 000 habitants qui rencontrent, chaque jour, des difficultés pour se déplacer. Notre territoire est la porte d’entrée de la France sur l’Europe et sur le monde, avec les aéroports de Roissy et du Bourget. Comment imaginer plus longtemps que ses habitants soient déconnectés du Grand Paris ? ».
Dans un sondage commandité par l’association des collectivités du Grand Roissy à l’institut CSA[1], les habitants du territoire de la Plaine de France expriment clairement leur espoir de pouvoir disposer du métro automatique du Grand Paris Express. 84 % des habitants du territoire jugent importante pour l’avenir de leur commune la mise en service du métro automatique.
Une étude réalisée fin 2011 et début 2012 par le cabinet ECODEV Conseil à la demande de l’EPA Plaine de France, sur 25 projets portés par le territoire du Grand Roissy et du Bourget, mesure le potentiel du territoire en matière de création d’emplois.
Bénéficiant de deux infrastructures aéroportuaires de rang mondial (CDG et Le Bourget) le territoire qui connait la plus forte croissance économique d’Ile-de-France, devrait accueillir plus de 100 000 nouveaux emplois d’ici 2025 :
• A l’horizon 2017, entre la création d’Aéroville, la progression du trafic de Roissy CDG, l’achèvement du Roissy Parc International, 26 000 nouveaux emplois seront créés.
• 75 000 postes supplémentaires viendraient s’y ajouter d’ici 2025 avec l’International Trade Center de Roissy, le projet Aérolians, la densification de Paris Nord 2, la réalisation du Triangle de Gonesse et d’EuropaCity, la revitalisation des zones d’activités d’Aulnay-sous-Bois.
Ces créations d’emplois directs sont en très grande partie liées aux 6 milliards d’euros d’investissements privés programmés sur le territoire et conditionnées au développement de l’infrastructure de transports en commun dont la charpente sera assurée par le métro automatique du Grand Paris Express.
Tout retard de calendrier dans la réalisation du métro pourrait compromettre ce dynamisme économique et son rôle essentiel pour des villes aujourd’hui durement touchées par le chômage.