Alors que les maladies nosocomiales sont responsables chaque année de 3 500 décès (1), l’installation d’équipements en cuivre et en alliages de cuivre antibactérien dans les hôpitaux permettrait de réduire de 40 % les infections transmises aux patients (2). En France, 10 entreprises se sont déjà lancées dans la fabrication de produits en cuivre antibactérien labellisés Antimicrobial CopperTM destinés à équiper les établissements de soin. Du 22 au 25 mai 2012, cinq d’entre elles exposeront leur savoir-faire au salon Hôpital Expo à Paris. Le marché pourrait se développer fortement dans les prochaines années tant le besoin de prévenir ces infections potentiellement mortelles est urgent. Pour répondre à la demande, les industriels ont conçu une large gamme de produits qui correspondent aux surfaces de contacts identifiées comme les principaux vecteurs de transmissions des germes : poignées de porte, barres d’appui, etc.
Des PME françaises misent sur les qualités antibactériennes du cuivre
Le cuivre et ses alliages (laiton, bronze, cuproaluminium, etc.) ont la propriété naturelle d’éliminer les germes. En quelques minutes, une surface en cuivre peut éradiquer 90 à 100 % des bactéries (3), y compris les plus résistantes (E. Coli, listeria, staphylocoques dorés, etc.). Mettre à profit cette propriété dans la lutte contre les maladies nosocomiales est le défi que se sont lancé les entreprises qui fabriquent aujourd’hui les produits labellisés Antimicobial CopperTM. En France, elles sont déjà 10 à satisfaire les exigences de cette marque lancée en 2010, et à apposer sur leurs gammes de produits le signe distinctif Cu+. Cinq d’entre elles seront présentes au salon Hôpital Expo à Paris, Porte de Versailles, du 22 au 25 mai 2012 pour exposer leur savoir-faire : Favi, Le Bronze Industriel, PBA, Pellet ASC et Inoforges.
En seulement 2 ans, ce nouveau marché destiné à équiper les hôpitaux pour prévenir les infections s’est développé considérablement grâce aux efforts de recherche et d’innovation des industriels. Désormais capables de réaliser une production en série des équipements, ils peuvent aussi répondre aux besoins de tout établissement recevant du public souhaitant prévenir les risques de transmission d’infections par l’installation d’éléments en cuivre et en alliages de cuivre.
Le Président candidat Nicolas Sarkozy le 15 mars 2012, visitant l’entreprise Le Bronze Industriel qui conçoit des poignées de porte en cuivre antibactérien Cu +.
Un marché prometteur et des débouchés nombreux pour Antimicrobial CopperTM
Ce marché émergent devrait continuer de se développer dans les prochaines années, tant les enjeux sont importants. Les maladies nosocomiales tuent chaque année en France 3500 personnes (1) et coûtent entre 2,5 et 6 milliards d’euros à l’assurance maladie (4). Au vu de tels chiffres, le besoin d’investissement dans la prévention est pressant pour réduire la facture humaine et économique. Les résultats prometteurs obtenus avec le cuivre en font une piste sérieuse : les équipements en cuivre permettraient de réduire de 40 % l’incidence des infections nosocomiales selon une étude de l’Université de Médecine de Caroline du Sud aux États-Unis (2). Si cette efficacité se confirme – elle est actuellement testée en France à l’hôpital de Rambouillet (5) – le cuivre pourrait rapidement devenir incontournable dans les établissements de soins français.
Olivier Tissot, Directeur du Centre d’information du Cuivre indique : « La création de la marque Antimicrobial CopperTM provient d’un long processus de recherches scientifiques. Les premières études sur les vertus antibactériennes du cuivre et de ses alliages ont été réalisées en laboratoire, puis nous avons évalué la capacité des surfaces de contact en cuivre à limiter la propagation des bactéries en milieu hospitalier. Enfin, nous sommes parvenus à démontrer que le cuivre permettait de réduire le taux d’infections chez les patients. Ces résultats de 25 ans d’études scientifiques, nous les avons transmis aux autorités sanitaires ».
Le Centre Hospitalier de Rambouillet a installé 120 mètres linéaires de mains-courantes en tube de cuivre, 110 interrupteurs et prises de courant, 31 robinets de différentes factures ainsi que des bras de distribution de savon, mais aussi des poignées de portes et des plaques de propreté. Surfaces de contact les plus touchées par les patients et le personnel hospitalier, ces éléments constituent des vecteurs de propagation des bactéries au sein des hôpitaux.
Conçus prioritairement pour équiper les hôpitaux, les produits en cuivre et en alliages de cuivre intéressent également les établissements qui accueillent des populations vulnérables : maisons de retraites, EHPAD, salles d’attente, écoles ou crèches. A cause de l’affluence et de la promiscuité, d’autres lieux publics comme les transports en commun pourraient également être équipés d’éléments cuivreux afin de réduire les risques de transmission des maladies. Il faut rappeler qu’à l’origine de 80 % (2) des cas d’infections, il y a une transmission par contact.
Une offre diversifiée de produits pour les hôpitaux et les lieux publics
L’offre proposée par les industriels est désormais diversifiée et concerne les bâtiments neufs comme les établissements existants. Les produits développés correspondent aux objets et surfaces les plus fréquemment touchés et donc les plus susceptibles d’être vecteurs de maladies. Il s’agit des poignées de portes, rampes d’accès, interrupteurs, robinets, barres de maintiens… Tous ces objets en cuivre ou alliages de cuivre sont déjà prêts à sortir des chaînes de production françaises. Les entreprises qui se sont lancées sur le marché sont principalement des PME déjà spécialisées dans la forge et l’usinage. Elles ont pu capitaliser sur leur savoir-faire et leurs machines pour développer ces nouvelles gammes labellisées Antimicobial CopperTM. Pour les établissements existants, l’adaptation de certains équipements a nécessité des développements plus complexes. C’est le cas des barres de lits par exemple, pour lesquelles la formalisation des processus de fabrication est encore en cours.
Des PME françaises misent sur les qualités antibactériennes du cuivre
Le cuivre et ses alliages (laiton, bronze, cuproaluminium, etc.) ont la propriété naturelle d’éliminer les germes. En quelques minutes, une surface en cuivre peut éradiquer 90 à 100 % des bactéries (3), y compris les plus résistantes (E. Coli, listeria, staphylocoques dorés, etc.). Mettre à profit cette propriété dans la lutte contre les maladies nosocomiales est le défi que se sont lancé les entreprises qui fabriquent aujourd’hui les produits labellisés Antimicobial CopperTM. En France, elles sont déjà 10 à satisfaire les exigences de cette marque lancée en 2010, et à apposer sur leurs gammes de produits le signe distinctif Cu+. Cinq d’entre elles seront présentes au salon Hôpital Expo à Paris, Porte de Versailles, du 22 au 25 mai 2012 pour exposer leur savoir-faire : Favi, Le Bronze Industriel, PBA, Pellet ASC et Inoforges.
En seulement 2 ans, ce nouveau marché destiné à équiper les hôpitaux pour prévenir les infections s’est développé considérablement grâce aux efforts de recherche et d’innovation des industriels. Désormais capables de réaliser une production en série des équipements, ils peuvent aussi répondre aux besoins de tout établissement recevant du public souhaitant prévenir les risques de transmission d’infections par l’installation d’éléments en cuivre et en alliages de cuivre.
Le Président candidat Nicolas Sarkozy le 15 mars 2012, visitant l’entreprise Le Bronze Industriel qui conçoit des poignées de porte en cuivre antibactérien Cu +.
Un marché prometteur et des débouchés nombreux pour Antimicrobial CopperTM
Ce marché émergent devrait continuer de se développer dans les prochaines années, tant les enjeux sont importants. Les maladies nosocomiales tuent chaque année en France 3500 personnes (1) et coûtent entre 2,5 et 6 milliards d’euros à l’assurance maladie (4). Au vu de tels chiffres, le besoin d’investissement dans la prévention est pressant pour réduire la facture humaine et économique. Les résultats prometteurs obtenus avec le cuivre en font une piste sérieuse : les équipements en cuivre permettraient de réduire de 40 % l’incidence des infections nosocomiales selon une étude de l’Université de Médecine de Caroline du Sud aux États-Unis (2). Si cette efficacité se confirme – elle est actuellement testée en France à l’hôpital de Rambouillet (5) – le cuivre pourrait rapidement devenir incontournable dans les établissements de soins français.
Olivier Tissot, Directeur du Centre d’information du Cuivre indique : « La création de la marque Antimicrobial CopperTM provient d’un long processus de recherches scientifiques. Les premières études sur les vertus antibactériennes du cuivre et de ses alliages ont été réalisées en laboratoire, puis nous avons évalué la capacité des surfaces de contact en cuivre à limiter la propagation des bactéries en milieu hospitalier. Enfin, nous sommes parvenus à démontrer que le cuivre permettait de réduire le taux d’infections chez les patients. Ces résultats de 25 ans d’études scientifiques, nous les avons transmis aux autorités sanitaires ».
Le Centre Hospitalier de Rambouillet a installé 120 mètres linéaires de mains-courantes en tube de cuivre, 110 interrupteurs et prises de courant, 31 robinets de différentes factures ainsi que des bras de distribution de savon, mais aussi des poignées de portes et des plaques de propreté. Surfaces de contact les plus touchées par les patients et le personnel hospitalier, ces éléments constituent des vecteurs de propagation des bactéries au sein des hôpitaux.
Conçus prioritairement pour équiper les hôpitaux, les produits en cuivre et en alliages de cuivre intéressent également les établissements qui accueillent des populations vulnérables : maisons de retraites, EHPAD, salles d’attente, écoles ou crèches. A cause de l’affluence et de la promiscuité, d’autres lieux publics comme les transports en commun pourraient également être équipés d’éléments cuivreux afin de réduire les risques de transmission des maladies. Il faut rappeler qu’à l’origine de 80 % (2) des cas d’infections, il y a une transmission par contact.
Une offre diversifiée de produits pour les hôpitaux et les lieux publics
L’offre proposée par les industriels est désormais diversifiée et concerne les bâtiments neufs comme les établissements existants. Les produits développés correspondent aux objets et surfaces les plus fréquemment touchés et donc les plus susceptibles d’être vecteurs de maladies. Il s’agit des poignées de portes, rampes d’accès, interrupteurs, robinets, barres de maintiens… Tous ces objets en cuivre ou alliages de cuivre sont déjà prêts à sortir des chaînes de production françaises. Les entreprises qui se sont lancées sur le marché sont principalement des PME déjà spécialisées dans la forge et l’usinage. Elles ont pu capitaliser sur leur savoir-faire et leurs machines pour développer ces nouvelles gammes labellisées Antimicobial CopperTM. Pour les établissements existants, l’adaptation de certains équipements a nécessité des développements plus complexes. C’est le cas des barres de lits par exemple, pour lesquelles la formalisation des processus de fabrication est encore en cours.
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