obsolescence technologique des machines.
Déployées en 2004 par une trentaine de villes, l'utilisation des machines à voter électroniques fait difficilement son chemin dans les villes françaises depuis l'homologation de quatre modèles par le ministère de l'Intérieur. Pour leur part, depuis 2003, les Français établis hors de France ont également la faculté d'élire leurs représentants nationaux par internet. A la suite de son expérimentation en mai 2006 à Issy-les-Moulineaux, le vote sur réseau privé sécurisé devrait bientôt faire son apparition. Cette option permettrait de voter, sur une même commune, depuis n’importe quel bureau de vote.
Mais, d’une manière générale, le vote électronique (par machine ou par Internet) subit depuis quelque temps plus de critiques que de louanges.
L'effectivité du secret des opérations de vote a ensuite été démentie par les conditions de vote. Aussi ces experts estiment-ils que le secret du vote ne peut être garanti que si le nombre d'électeurs est suffisamment important.
En définitive, selon eux, le vote par Internet remettrait en cause deux principes fondamentaux de notre démocratie: la confiance (la simplicité du papier à comparer avec l'impossibilité de contrôler ce qui se passe à l'intérieur d'une machine) et la transparence (l'urne transparente, la possibilité de recompter à comparer avec l'audit de machines confié à des experts).