… assure à notre confrère l'AFP Mme Buffet. Mais la numéro un des communistes reconnaît qu'il faudra être "très vigilants et rester mobilisés jusqu'au bout de la campagne".
Au premier tour de la présidentielle le 22 avril, Marie-George Buffet, élue de la circonscription depuis 1997, n'avait recueilli que 7,36% des voix sur l'ensemble des trois villes composant son territoire (Le Blanc-Mesnil-Dugny-Stains), largement distancée par Ségolène Royal (33,4%) et Nicolas Sarkozy (25,44%).
Au second tour, la candidate socialiste avait largement devancé Nicolas Sarkozy dans la circonscription, avec 57,8% des suffrages.
La candidate communiste, très active sur le terrain, dit ressentir auprès des habitants un "effet Sarkozy" favorable à l'UMP, mais estime toutefois que le parti communiste "a de la marge".
Espérant conserver son propre siège, Mme Buffet assure ne pas croire que les électeurs choisiront à nouveau le "vote utile", comme ils ont pu le faire au premier tour de la présidentielle, où la candidate communiste a été laminée au niveau national, avec un score historiquement bas de 1,93%.
Mme Buffet a "un ancrage local important", elle "travaille beaucoup en ce moment", estimant que cela lui permettra certainement "de dépasser son score" du premier tour de la présidentielle.
De son côté, la candidate PS, Marie-Pierre Ramos, pense "n'avoir jamais eu autant de chance de passer devant le parti communiste" dans la 4e, où de "nombreux habitants ont envie et besoin de changement après plusieurs années de communisme".
Thierry Meignen, le candidat de l’UMP, attend une triangulaire "avec impatience" et espère que ses rivales PCF et PS "iront jusqu'au bout de la logique" et "ne se désisteront pas l'une en faveur de l'autre".