Et la dictature nord-coréenne invoque des sanctions imposées par les Etats-Unis pour lutter contre le blanchiment d'argent et la contrefaçon du dollar
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Alexeïev avait déjà estimé mardi de moins en moins probable que les négociations à Six sur le nucléaire nord-coréen reprennent en décembre.
Les négociations à Pékin entre les émissaires de Washington et de Pyongyang en présence des Chinois n'ont débouché sur aucun accord concernant une date de reprise de pourparlers.
Dans un communiqué, l'ambassade américaine a alors indiqué que la Corée du Nord avait accepté d'étudier une proposition américaine concernant la reprise des discussions, sans donner de précisions.
Mais la Corée du Nord était revenue sur ses promesses deux mois plus tard, invoquant des sanctions imposées par les Etats-Unis pour lutter contre le blanchiment d'argent et la contrefaçon du dollar afin de financer le développement de l'armement nucléaire, selon Washington.
La Corée du Nord a accepté le 31 octobre de reprendre les pourparlers sur son programme nucléaire.
Ces pourparlers à six impliquent aussi les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Japon et la Corée du Sud.