Organisé autour des propositions de Ségolène Royal ?
Il a beaucoup porté sur l'idée controversée de Mme Royal de faire appel à des jurys de citoyens pour évaluer l'action des élus.
Nicolas Sarkozy, qui a annoncé mardi les dates des élections, est resté assez silencieux, alors qu'une série d'incidents se sont produits dans les banlieues un an après le déclenchement des violences de 2005.
Nicolas Sarkozy, qui a annoncé mardi les dates des élections, est resté assez silencieux, alors qu'une série d'incidents se sont produits dans les banlieues un an après le déclenchement des violences de 2005.
Un calendrier hebdomadaire plutôt chargé
Résumé des derniers jours de la campagne présidentielle:
Vendredi 20 octobre:
En visite aux Etats-unis, Michèle Alliot-Marie, qui n'exclut rien pour 2007, s'est inscrite à rebours des "déclinologues" en vantant "une certaine idée de la France", "indépendante, rayonnante, volontariste".
Samedi 21 octobre:
A la Sorbonne, Nicolas Sarkozy affirme vouloir "faire de la campagne présidentielle une forme de référendum démocratique" sur "les grands sujets de préoccupation de la France".
Dimanche 22 octobre:
Dans le même cadre, Ségolène Royal fait sensation avec son idée de "jurys citoyens" assurant "une surveillance populaire" des élus.
Dominique de Villepin affirme ne pas avoir "l'appétit du poste du dessus".
Le PCF décide de "proposer" Marie-George Buffet comme candidate antilibérale.
Le PRG se range derrière le PS dès le premier tour de la présidentielle.
Lundi 23 octobre:
Les "jurys citoyens" suscitent un tollé à droite, dans les associations d'élus, et de nombreuses critiques à gauche. Dominique Strauss-Kahn s'y oppose, préférant des "compte-rendu de mandat aussi fréquents que possible".
Jean-Pierre Chevènement affirme qu'il sera "probablement" candidat en 2007.
Mardi 24 octobre:
Deuxième débat télévisé entre présidentiables socialistes. Passes d'armes musclées autour des idées de Royal à qui DSK reproche de vouloir "bâtir une société sur la suspicion généralisée", et Fabius d'"épouser une espèce de populisme qui ferait le lit de l'extrême droite".
Elle rétorque qu'elle n'a pas "peur du peuple" et suggère d'ouvrir les conseils des ministres au public. Mais elle fait machine arrière: les "jurys citoyens" ne feront qu'"aider" les édiles.
Quant aux jeunes primo-délinquants, elle préconise des "camps humanitaires" pour les remettre dans le droit chemin.
Le projet socialiste "n'est pas le Petit livre rouge", s'exclame-t-elle.
La majorité des députés UDF votent contre le budget.
Le ministre de l'Intérieur annonce les dates des élections présidentielle et législatives: 22 avril et 6 mai, 10 et 17 juin.
Mercredi 25 octobre:
55% des sympathisants socialistes ont trouvé Ségolène Royal la plus convaincante lors du débat télévisé (sondage d'OpinionWay).
La fédération des élus socialistes prend ses distances avec les "jurys populaires".
Pour Jean-Marie Le Pen, la réhabilitation de la politique ne passe pas par les "jurys populaires", qu'il qualifie de "soviets", mais par des scrutins à la proportionnelle.
Jeudi 26 octobre:
Dominique de Villepin juge "d'un autre âge" la "formulation" Royal sur des jurys pour les élus. Mais il demande une modernisation de la démocratie et se dit favorable à des conseils des ministres télévisés.
Deuxième débat devant les militants des trois présidentiables du PS au Zénith
Vendredi 20 octobre:
En visite aux Etats-unis, Michèle Alliot-Marie, qui n'exclut rien pour 2007, s'est inscrite à rebours des "déclinologues" en vantant "une certaine idée de la France", "indépendante, rayonnante, volontariste".
Samedi 21 octobre:
A la Sorbonne, Nicolas Sarkozy affirme vouloir "faire de la campagne présidentielle une forme de référendum démocratique" sur "les grands sujets de préoccupation de la France".
Dimanche 22 octobre:
Dans le même cadre, Ségolène Royal fait sensation avec son idée de "jurys citoyens" assurant "une surveillance populaire" des élus.
Dominique de Villepin affirme ne pas avoir "l'appétit du poste du dessus".
Le PCF décide de "proposer" Marie-George Buffet comme candidate antilibérale.
Le PRG se range derrière le PS dès le premier tour de la présidentielle.
Lundi 23 octobre:
Les "jurys citoyens" suscitent un tollé à droite, dans les associations d'élus, et de nombreuses critiques à gauche. Dominique Strauss-Kahn s'y oppose, préférant des "compte-rendu de mandat aussi fréquents que possible".
Jean-Pierre Chevènement affirme qu'il sera "probablement" candidat en 2007.
Mardi 24 octobre:
Deuxième débat télévisé entre présidentiables socialistes. Passes d'armes musclées autour des idées de Royal à qui DSK reproche de vouloir "bâtir une société sur la suspicion généralisée", et Fabius d'"épouser une espèce de populisme qui ferait le lit de l'extrême droite".
Elle rétorque qu'elle n'a pas "peur du peuple" et suggère d'ouvrir les conseils des ministres au public. Mais elle fait machine arrière: les "jurys citoyens" ne feront qu'"aider" les édiles.
Quant aux jeunes primo-délinquants, elle préconise des "camps humanitaires" pour les remettre dans le droit chemin.
Le projet socialiste "n'est pas le Petit livre rouge", s'exclame-t-elle.
La majorité des députés UDF votent contre le budget.
Le ministre de l'Intérieur annonce les dates des élections présidentielle et législatives: 22 avril et 6 mai, 10 et 17 juin.
Mercredi 25 octobre:
55% des sympathisants socialistes ont trouvé Ségolène Royal la plus convaincante lors du débat télévisé (sondage d'OpinionWay).
La fédération des élus socialistes prend ses distances avec les "jurys populaires".
Pour Jean-Marie Le Pen, la réhabilitation de la politique ne passe pas par les "jurys populaires", qu'il qualifie de "soviets", mais par des scrutins à la proportionnelle.
Jeudi 26 octobre:
Dominique de Villepin juge "d'un autre âge" la "formulation" Royal sur des jurys pour les élus. Mais il demande une modernisation de la démocratie et se dit favorable à des conseils des ministres télévisés.
Deuxième débat devant les militants des trois présidentiables du PS au Zénith
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