Généralement, les patrons ferment les yeux sur un retard n’excédant pas les 32 minutes et pourraient même laisser leurs employés passer un peu plus d’une journée à travailler depuis la maison sans que cela ne leur pose problème. Les patrons Français sont d'ailleurs loin d’être les plus stricts, et se rapprochent des patrons américains qui tolèrent un retard allant jusqu'à 40 minutes. Les patrons anglais et allemands, en revanche, sont moins souples et grognent dès que le retard dépasse 20 minutes. C'est bon à savoir.
Reste que les technologies mobiles ont définitivement sonné le glas des journées de bureau classiques (9h à 17h). Aujourd’hui d'ailleurs, 75% des employeurs mettent à disposition de leurs salariés des outils leurs permettant d’effectuer leur travail n'importe où. Toutefois, les entreprises françaises n’ont pas encore compris tout l’intérêt de cette disponibilité des ressources à distance. En effet, pour 73% d’entre elles, seul les emails sont mis à disposition des employés. Ce n'est pas assez.
L’étude confirme qu'un employé sur cinq démarre sa journée en vérifiant les emails reçus dans la nuit, alors qu’il est encore au lit et ce dès 7h du matin. Si la majorité des employeurs ne voit pas d’inconvénient à ce que les journées de travail de leurs employés commencent plus tard, ils attendent en retour plus de flexibilité de leur part. Ainsi, les patrons ont tendance à être moins regardant sur les horaires auxquels ils appellent leurs employés et n'hésitent plus à les joindre de plus en plus tard le soir. Les français sont d'ailleurs les moins intransigeants sur cette donnée, 43% d’entre ¬eux seulement considérant qu’après 19h00 il n’est plus justifié de les appeler.
Cette étude confirme en tout cas que de nouvelles habitudes de travail ont été prises ces dernières années, mais sous-¬estime certainement la quantité de travail fournie par les employés en dehors du bureau.