De nombreux artistes vont performer dans l’espace urbain tout au long du week-end. Depuis hier et tout au long de la journée d’aujourd’hui, ces derniers investissent les rues angevines. Mademoiselle Maurice en compagnie des habitants et de scolaires plantent ses pliages sur la montée Saint Maurice ; Roti, muni de ses bombes et d’un bateau (les crues de la Maine sont passées par là), performe sur une palissade longue de 100 mètres adossée au Quai Ligny ; enfin Lek et Sowat montent deux débuts de passerelles insolites Quai Ligny et Quai Monge.
A nouveau les Angevins sont étroitement associés au festival. Et après avoir rhabillé de laine différents éléments du mobilier urbain, avec le projet "yarn bombing" l'an passé, c'est cette année le pliage, inspiré de l'origami japonais, qui les a mobilisés lors d'ateliers lancés dès le mois de janvier. Accompagnés par l'artiste Mademoiselle Maurice, les participants ont réalisé des fresques éphémères en papier, à découvrir pendant le festival montée Saint-Maurice et jusqu'aux berges de la Maine.
Les berges seront aussi le terrain d'expression des artistes Lek et Sowat, qui proposent de préfigurer à leur manière la création des passerelles prévues sur la Maine par le projet Rives Nouvelles. Leurs installations, quai Monge et quai Ligny, prendront la forme de têtes de pont couvertes de graffitis et se feront écho d'une rive à l'autre.
Enfin le thème du végétal, domaine d'excellence d'Angers et de sa région, sera aussi à l'honneur pendant le festival, à travers la jungle des collages de JBC (rue Saint-Julien), le volume grand format créé par le collectif Painthouse (place du Ralliement) ou encore l'ambiance mise en scène par le duo JLSB pour sa "sieste sonore" (promenade du bout du monde).