Assemblée: vice-présidences, commissions, questures, selon les sensibilités au sein de l'UMP

Assemblée: vice-présidences, commissions, questures, selon les sensibilités au sein de l'UMP
Par Bernard M.
Publié le 27 juin 2007 à 09:45

Les trois vice-présidences de l'Assemblée nationale et les deux questures qui reviennent à l'UMP, ainsi que la présidence de trois commissions (affaires étrangères, sociales, économiques), seront réparties "en fonction des sensibilités" au sein de la majorité, a annoncé mardi le président du groupe, Jean-François Copé.

Les trois vice-présidences et les présidences des commissions des Affaires étrangères, des Affaires sociales et des Affaires économiques seront réparties entre les trois sensibilités



"Aujourd'hui les clivages s'estompent" et "une cinquantaine de députés « génération Sarko »" ont été élus, ce qui a conduit à faire "un mix" entre le maintien et l'abandon de la règle de 2002, a fait valoir le chef de file des députés UMP.



Ainsi, les trois vice-présidences et les présidences des commissions des Affaires étrangères, des Affaires sociales et des Affaires économiques seront réparties entre les trois sensibilités.



Il était assuré que Axel Poniatowski (libéral) préside la commission des Affaires étrangères, Patrick Ollier (gaulliste) celle des Affaires économiques, comme dans la précédente législature, et Pierre Méhaignerie (centriste) celle des Affaires sociales.



Il était assuré que Axel Poniatowski (libéral) préside la commission des Affaires étrangères, Patrick Ollier (gaulliste) celle des Affaires économiques, comme dans la précédente législature, et Pierre Méhaignerie (centriste) celle des Affaires sociales.



Quant aux deux questures qui reviennent à l'UMP, l'une ira à la sensibilité "centriste-libérale" et pourrait échoir à Alain Gest, l'autre à la sensibilité gaulliste (le nom d'Eric Raoult est fréquemment cité).



Le député de Seine-et-Marne a confirmé sa volonté de créer un groupe de travail "sur la modernisation du travail parlementaire", en vue notamment de réfléchir à un "travail d'audit, d'évaluation et de contrôle des politiques publiques", au "statut de l'opposition" et au "statut de la majorité".