Mais le facteur-candidat n'a épargné aucun des quatre favoris du scrutin, accusés de courir les uns après les autres. Il a pointé "un double dialogue à distance à coup de 'je t'aime moi non plus'" entre Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy d'un côté, et Ségolène Royal et François Bayrou de l'autre.
"Le vote utile à gauche, ce n'est pas seulement de penser au second tour mais de penser aux cinq années à venir", a-t-il déclaré. "Le rapport de forces global des cinq prochaines années ne sera pas le même si l'option d'une gauche indépendante du PS se compte par milliers ou par millions de voix".