Comme prévu par le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, ces plateformes sont mises en place, dans des territoires où le tissu économique est en forte mutation, pour aider les TPE/PME à renforcer leur compétitivité et les salariés à s’adapter sans passer par la case chômage.
Ce sont 13 territoires qui sont concernés par ce dispositif : Grand Lille ; façade maritime de la Seine Maritime ; Aerospace Valley ; territoire de la LGV Sud Europe Atlantique ; Métropole francilienne ; zone d’emploi de Saint Nazaire ; Marseille Provence Métropole ; Moselle Est ; Allier ; Vallée de l’Arve ; Bassin de Lacq-Orthez et d’Oléon Mauléon ; Tricastin ; aire urbaine de Belfort / Héricourt / Montbéliard.
Dans ces territoires, où l’emploi et les métiers évoluent rapidement, il est essentiel de coordonner l’intervention des différents acteurs (Etat, Régions, entreprises, organisations professionnelles et syndicales, OPCA et OPACIF,…) pour aider les entreprises à anticiper ces changements, et les salariés dont l’emploi est fragilisé à préparer leur évolution professionnelle.
Les plateformes seront le maillon qui les lie. Elles délivreront une offre de service intégrée autour de deux objectifs principaux :
permettre aux TPE/PME de mieux anticiper les évolutions économiques pour s’y adapter et avoir toujours un temps d’avance ;
sécuriser les parcours professionnels des salariés par l’adaptation de leurs compétences ou la préparation de leur reconversion, en évitant qu’ils passent par une période de chômage.
Pour ce faire, seront mis en commun des moyens d’information, d’accompagnement, de bilan de compétences, de construction de projets professionnels, de formation, de reclassement, de validation des acquis, de mutualisation des ressources humaines, d’appui RH et de gestion des âges et des compétences pour les TPE/PME.
Certaines plateformes auront pour fonction première d’accompagner les mutations sectorielles comme à Saint Nazaire avec le naval, l’aéronautique et l’Energie Marine Renouvelable. D’autres, viseront essentiellement le soutien à des filières en difficulté et les reconversions vers des filières en développement. C’est le cas pour l’aire urbaine de Belfort/Héricourt/Montbéliard, avec la mise en place de passerelles vers la filière énergie ou les métiers de l’horlogerie, dans un territoire marqué par les difficultés de l’automobile. Enfin, l’anticipation des conséquences de projets structurants, comme la Ligne Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, sera également au cœur de certains dispositifs. L’enjeu étant dans ce cas d’assurer le repositionnement des salariés occupés sur le chantier de la LGV en les préservant du chômage.
Avec près de 14 millions d’euros engagés, dont 4 millions d’euros de l’Etat, c’est un nouvel outil dans l’arsenal de la bataille pour l’emploi et la compétitivité qui est mis à disposition des entreprises et des salariés.