Tous ont fait une ovation au porte-parole du candidat, Guillaume Peltier, qui a appelé à « la révolte des patriotes » qui disent « non au mondialisme et à son cortège de délocalisations ». « Je revendique le droit d'être français de France, français en France » a lancé le directeur de la campagne, qui a « donné rendez-vous le 22 avril à ceux qui n'ont plus rien ».
Le président du MPF a surtout attaqué le bilan de l'ancien ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy : « Après la gare du Nord, ce sera la gare Montparnasse, puis le VIe, le VIIe et le XVIIIe (arrondissements de Paris). Petit à petit, ce sera l'apartheid du territoire français. Moi, je veux reconquérir les territoires perdus de la République ».
Hier, sur Canal+, le candidat du MPF a renchéri sur ce thème, dénonçant « une logique de conquête territoriale sur le territoire français par des bandes, par des voyous qui disent : »C'est chez nous.* Eh bien, je suis désolé, mais en France, les Français sont chez eux. »
Malgré des sondages qui le créditent tous de moins de 5 % des voix, le candidat du MPF a expliqué que « jamais les Français n'ont été aussi indécis » et qu'il serait « l'une des surprises de l'élection présidentielle ».
Villiers se dit persuadé que « les trois dernières semaines » de la campagne « seront plus importantes que les trente mois passés