Des ONG proposent une PAC alternative pour 2013

Par Bernard M.
Publié le 25 février 2010 à 09:09

Le jeudi 17 février dernier, le «groupe PAC 2013», regroupant 14 ONG et organisations agricoles, a présenté six propositions en faveur d’une politique agricole commune (PAC) relevant simultanément les défis agricoles, alimentaires, environnementaux et de développement rural, dans le cadre du débat en cours.

Le jeudi 17 février dernier, le «groupe PAC 2013», regroupant 14 ONG et organisations agricoles, a présenté six propositions en faveur d’une politique agricole commune (PAC) relevant simultanément les défis agricoles, alimentaires, environnementaux et de développement rural, dans le cadre du débat en cours. Une des propositions concerne la rémunération directe des agriculteurs sur la base de services environnementaux qui seraient rendus à la société. Cette piste est intéressante dan la mesure où cela permettrait de soutenir une agriculture durable, plus riche en emplois et garantissant «le maintien d’un tissu rural nécessaire à la préservation d’agro-écosystèmes bénéfiques pour l’environnement ».



La seconde proposition liée à l’environnement est la «promotion d’une agriculture durable».

La PAC devra en effet soutenir, selon le groupe, «les modes de production qui favorisent simultanément la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'autonomie énergétique des fermes, une meilleure gestion de l'eau, le maintien de la biodiversité et la fertilité des sols ». Ambitieux programme que celui-ci donc et qui conduit les auteurs à recommander, parallèlement, que la PAC favorise davantage les circuits courts, en particulier dans le secteur critique de l’alimentation. D’ailleurs, une communication de la Commission européenne sur la PAC post-2013 est d’ores et déjà prévue pour l’automne.



Enfin, dans un communiqué du 19 février dernier, la Fondation Nicolas Hulot (FNH) exprime ses regrets de constater l’absence de représentants d’associations de consommateurs et environnementales au sein du groupe de réflexion sur l’avenir de l’agriculture en Europe, une structure de réflexion et de proposition mise en place le 17 février par le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire et qui officiellement est composé d’une quinzaine de personnes avec des parcours éclectiques (écrivains, chefs d’entreprise, directrice de l’Inra). Du coup la Fondation souligne comme anormal que cette commission ne compte qu’un seul agriculteur.



Parmi les ONG se préoccupant de l’après 2013 figurent : la Fondation Nicolas Hulot (FNH), les Amis de la terre, le WWF, le Réseau agriculture durable, Peuples solidaires, le Gret (professionnels du développement solidaire), l’association 4D...