Des municipales en 2007 ou en 2008
Publié le 02 mars 2006 à 08:58
Selon des informations récentes, Françoise de Panafieu serait favorable à la tenue des municipales à l'automne 2007
Mais le débat sur le report des municipales a - semble-t-il - déjà eu lieu et a même donné lieu à débat au Parlement. Sur des raisons tout à fait valables. 
			 
			 
			 
			 Car le report décidé à mars 2008 des élections locales - municipales mais aussi cantonales - et à septembre 2008 des sénatoriales, a été décidé en raison d'un calendrier électoral initial qui aurait fait se succéder, chose unique sous la Ve République, cinq scrutins dans la même année 2007, déjà occupée par la présidentielle et les législatives.
			 
			 
			 
			 "Revenir sur ce choix aujourd'hui, alors que les données n'ont pas changé, reviendrait à faire fi des raisons qui l'ont motivé et qui ne sont pas minces", souligne-t-on aujourd'hui au Conseil constitutionnel.
			 
			 
			 
			 Pour que la question puisse se poser, ajoute-t-on, il faudrait un "fait générateur fort" comme une élection présidentielle anticipée, suivie d'une dissolution de l'Assemblée nationale et de législatives. "Si tel n'est pas le cas, aucune raison de bon sens ne pourrait le justifier", affirme-t-on.
			 
			 
			 
			 Certes les arguments de Mme de Panafieu pour des municipales à l'automne 2007 sont davantage d'ordre politique que technique. Les organiser dans la foulée de la présidentielle et des législatives donnerait en effet la possibilité au président et au Premier ministre du moment d'engager des réformes de fond sans devoir affronter un scrutin majeur, selon la députée UMP de Paris, qui se dit "sur la même longueur d'onde" que le président de son parti, Nicolas Sarkozy.
			 
			 Selon une source proche de l'UMP, c'est d'ailleurs M. Sarkozy lui-même qui "pousserait" ainsi Mme de Panafieu à demander que soient avancées les municipales pour pouvoir faire ses grandes réformes, s'il est élu président, sans être gêné par des élections importantes à venir.
			 
			 
			 
			 Le président de l'Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard (UMP), affirme quant à lui que les maires ne sont "pas demandeurs" d'une modification de la date fixée par la loi. "Nous voulions simplement que les municipales soient déconnectées des sénatoriales, ce qui est le cas", rappelle M. Pélissard qui souhaite en outre qu'on "ne change pas trop souvent la date des élections".