Les responsables étudient la fissure du bouclier
Si les astronautes doivent finalement s’aventurer dans le vide pour réparer l’entaille du bouclier de la navette, ils auront droit à un aréopage d’experts pour les aider.
La NASA rassemble une équipe d’ingénieurs, astronautes et autres gourous de la sortie dans l’espace depuis lundi, tandis que d’autres spécialistes s’activent afin de déterminer si l’équipage doit ou pas réparer afin d’éviter des dommages plus graves après le vol. Une décision est attendue mercredi.
La NASA rassemble une équipe d’ingénieurs, astronautes et autres gourous de la sortie dans l’espace depuis lundi, tandis que d’autres spécialistes s’activent afin de déterminer si l’équipage doit ou pas réparer afin d’éviter des dommages plus graves après le vol. Une décision est attendue mercredi.
Utilisation du bras canadam
le bras fabriqué au Canada en action
La fissure, de 5 centimètres par 9, et le dommage sont considérés comme pouvant permettre un retour en toute sécurité, mais une partie concerne les tuile protectrices thermiques, et laisse seulement une fine couche protégeant la structure en aluminium de la navette des températures d’environ 1100 ° Celsius. Réparer les dommages postérieurs à la rentrée pourrait coûter cher et prendre du temps.
Pour réparer la fissure, les astronautes devraient utiliser le bras robot de la navette, fabriqué au Canada. Ce bras de 30 mètres devrait alors être déployé sous la navette, l’astronaute devrait alors soit appliquer une couche de peinture noire de protection, soit appliquer une substance de colmatage.
Le contrôle de mission a annoncé lundi à l’équipage qu’une troisième technique de réparation avait été élaborée, impliquant une plaque de protection à visser par-dessus la tuile endommagée.
Les trois techniques ont été développées après le retour catastrophique de Columbia, et la NASA n’a jamais expérimenté ce type de réparation sur une navette en orbite. Seule la peinture noire protectrice a été testée dans l’espace.
Pour réparer la fissure, les astronautes devraient utiliser le bras robot de la navette, fabriqué au Canada. Ce bras de 30 mètres devrait alors être déployé sous la navette, l’astronaute devrait alors soit appliquer une couche de peinture noire de protection, soit appliquer une substance de colmatage.
Le contrôle de mission a annoncé lundi à l’équipage qu’une troisième technique de réparation avait été élaborée, impliquant une plaque de protection à visser par-dessus la tuile endommagée.
Les trois techniques ont été développées après le retour catastrophique de Columbia, et la NASA n’a jamais expérimenté ce type de réparation sur une navette en orbite. Seule la peinture noire protectrice a été testée dans l’espace.
Entraînement préliminaire
L'équipage de la mission STS 118
Si les réparations sont effectivement lancées, les astronautes au sol s’entraîneront sous l’eau à réparer une réplique de la tuile endommagée. Ils pourront ainsi élaborer une suite d’instructions précises à mettre en œuvre lors de la sortie dans l’espace. Pour mémoire, quand un astronaute de la mission Atlantis de juin a dû agrafer une couverture thermique qui s’était déplacée pendant le lancement, il avait reçu 60 pages d’instructions et quatre vidéos.
La photo suivante est tirée de NASA TV : à gauche, l’astronaute canadien Dave Williams, de face Rick Mastracchio, de dos, le commandant de bord Scott Kelly. Lundi 13 août 2007
La photo suivante est tirée de NASA TV : à gauche, l’astronaute canadien Dave Williams, de face Rick Mastracchio, de dos, le commandant de bord Scott Kelly. Lundi 13 août 2007
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