Envers et contre tout

Villepin se battra "jusqu'au bout" : c'est lui qui l'affirme

Il n'a donc rien compris. Rien compris d'abord des mouvements sociaux importants dans la rue, que l'on approuve ou non d'ailleurs; rien compris ensuite de son entêtement jusque boutiste et de son assurance qui frôle l'arrogance; rien compris non plus du passé et de ses erreurs; rien compris enfin du discours de Jacques Chirac qui certes ne l'a pas lâché - il y a d'ailleurs dans leurs relations à tous les deux des points obscurs - mais l'a tout de même désavoué en refilant le " bébé " aux députés UMP. Alors il continue son chemin allant même jusqu'à tenir sa conférence de presse mensuelle et annonçant des priorités que chacun espérait déjà prises en compte comme celle de la "lutte contre la pauvreté et l'exclusion". Il découvre donc aujourd'hui que cette lutte doit devenir un " chantier " selon sa propre expression. Les 100 jours de Villepin se transforment pour nous les Français en une mascarade dont nous nous serions bien passé, pour nous et vis à vis du monde extérieur.

Il reconnait bien quelque part avoir "voulu aller vite" en besogne mais bon, l'erreur est humaine,

n'est-ce-pas ?