Israël a été accusé mercredi par Amnesty International de 'crimes de guerre' au Liban …
Publié le 23 août 2006 à 14:33
… la composition de la force internationale qui doit consolider la trêve entre l'Etat hébreu et le Hezbollah se fait attendre
Le président syrien, Bachar al-Assad, a pour sa part indiqué qu'il considérerait comme un acte "hostile" à l'égard de Damas un déploiement de cette Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) élargie à la frontière libano-syrienne, réclamé par Israël.
En effet, Israël réclame un tel déploiement pour faire cesser les transferts d'armes au Hezbollah.
En outre, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU demande au gouvernement libanais de renforcer ses contrôles aux frontières afin d'empêcher l'entrée illicite d'armes. Elle demande aussi à la force multinationale de prêter assistance au gouvernement libanais s'il le demande.
"La destruction extensive de centrales électriques, d'usines de traitements des eaux ainsi que d'infrastructures routières indispensables pour le transport de la nourriture et de l'aide humanitaire était délibérée et faisait intégralement partie de la stratégie militaire" d'Israël dans le sud du Liban, accuse Amnesty International dans un rapport sans doute financé par un lobby vu son manque caractérisé d’objectivité.
Laissons donc s’appliquer la fameuse résolution car celle-ci prévoit, après le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, le déploiement de l'armée libanaise, l'envoi de 3.500 Casques bleus d'ici à la fin du mois, puis jusqu'à 15.000 hommes à terme contre 2.000 actuellement.
Mieux comprendre la situation ? C'est possible en visionnant la vidéo jointe (© Euronews)