« J’ai tenu toutes mes promesses »
Publié le 21 décembre 2006 à 15:36
Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a dressé jeudi au ministère le bilan de son activité devant les policiers de l'UNSA-police, le principal syndicat de gardiens de la paix, dont les dirigeants sont réputés proches de la candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal.
… qui a ravi en novembre, lors des élections professionnelles, la première place à Alliance, organisation proche du ministre de l'Intérieur.
			 
			 "En 2002, rien n'allait dans la police et vous me l'avez dit", a-t-il lancé au dirigeant de l'UNSA-police, Joaquin Masanet, proche de Ségolène Royal et qui n'a jamais caché ses sympathies pour le PS.
			 
			 
			 
			 "Vous m'avez dit que si je faisais la réforme des corps, j'inscrirais mon nom dans la police. Je l'ai faite", a dit le ministre.
			 
			 
			 
			 M. Sarkozy a de nouveau raillé la police de proximité mise en place par le gouvernement de Lionel Jospin.
			 
			 
			 
			 Le ministre a été un peu chahuté par l'assistance sur la prime au mérite, instaurée pour les policiers et critiquée par l'UNSA, mais surtout sur les retraites, l'UNSA affirmant qu'il faut maintenir les acquis et "respecter la spécificité du métier".
			 
			 
			 
			 Le ministre n’a par ailleurs pas ménagé l'ancien ministre de l'Intérieur et actuel président de l'Assembée nationale, Jean-Louis Debré, qui avait, dit-il, "inauguré des commissariats de police décidés par lui".
			 
			 
			 
			 "C'est l'après Sarko qui commence", a ironisé, après la réception, Delphine Batho, proche de Ségolène Royal, responsable pour la sécurité au PS, présente aux vœux tout comme le porte-parole du PS, Julien Dray.
			 
			 
			 
			 "La réalité est moins idyllique et moins simple qu'il ne le dit. Son bilan n'est pas bon", a-t-elle ajouté.