« Je regrette que l’on brade notre patrimoine sans savoir ce qu’il va devenir »
Publié le 23 février 2012 à 13:44
Françoise Férat – sénateur de la Marne – s’étonne des conditions dans lesquelles l’État compte vendre plusieurs de ses hôtels particuliers. En effet, l’hôtel de Clermont, l’hôtel de Broglie, l’hôtel de Vogüé et l’hôtel Mailly-Nesle devraient être mis aux enchères en mars.
« Aujourd’hui des hôtels particuliers, demain peut-être le Parc de Saint-Cloud menacé par le béton et qui risque de se transformer en aire d’accueil… et après, pourquoi pas l’Arc de Triomphe ? »
On peut comprendre, en ces temps de crise particulièrement difficiles, que la somme de 250 millions d’euros que pourraient rapporter ces ventes paraisse « alléchante ».
Pour Françoise Férat, « C’est de la vente de morceaux de l’histoire de notre pays dont on parle. Je ne m’oppose pas à la vente de notre patrimoine, je demande à ce que la vente et le devenir de ces bâtiments soient encadrés ».