L'ADEME agit pour faire émerger la ville durable

Par Bernard M.
Publié le 28 février 2012 à 10:03

Deuxième région de France en termes de densité de population, le Nord-Pas de Calais a une organisation urbaine polycentrique, unique en France. De par son passé industriel et son fort tissu urbain, c'est une région qui fait face à des enjeux de renouvellement urbain majeurs. C'est aussi un terrain d'expérimentation pour préfigurer la ville de demain.

Deuxième région de France en termes de densité de population, le Nord-Pas de Calais a une organisation urbaine polycentrique, unique en France. De par son passé industriel et son fort tissu urbain, c'est une région qui fait face à des enjeux de renouvellement urbain majeurs. C'est aussi un terrain d'expérimentation pour préfigurer la ville de demain. En visite dans le bassin minier le 24 février, François Loos a souligné l'exemplarité des initiatives tant en matière de ville que de production durables.En effet, plus de trois quarts des Français vivent actuellement dans des villes ou à leur périphérie. Les projets de développement de ces zones urbaines ont pendant longtemps prévu un étalement de la ville sans intégrer de dimension environnementale (gestion des consommations d’eau et d’énergie, émissions de gaz à effet de serre, qualité de l’air, bruit…). Aujourd’hui, réduire l’impact environnemental des zones urbaines est un défi majeur pour atteindre les objectifs de réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.Deuxième région de France en termes de densité de population, le Nord-Pas de Calais a une organisation urbaine polycentrique, unique en France. De par son passé industriel et son fort tissu urbain, c’est une région qui fait face à des enjeux de renouvellement urbain majeurs. C’est aussi un terrain d’expérimentation pour préfigurer la ville de demain. En visite dans le bassin minier le 24 février, François Loos a souligné l’exemplarité des initiatives tant en matière de ville que de production durables.Plus de trois quarts des Français vivent actuellement dans des villes ou à leur périphérie. Les projets de développement de ces zones urbaines ont pendant longtemps prévu un étalement de la ville sans intégrer de dimension environnementale (gestion des consommations d’eau et d’énergie, émissions de gaz à effet de serre, qualité de l’air, bruit…). Aujourd’hui, réduire l’impact environnemental des zones urbaines est un défi majeur pour atteindre les objectifs de réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.L’ADEME accompagne les territoires urbains dans l’intégration dans leurs projets de développement de toutes les dimensions du développement durable : 1. Lutter contre le changement climatiqueLimiter les déplacements et l’étalement de la ville, réintégrer la nature en ville, maintenir l’agriculture et l’économie en zones urbaines et périurbaines…2. Préserver la biodiversité et les ressourcesEncourager le développement des énergies renouvelables, mieux gérer l’eau, recycler les matériaux, concevoir les bâtiments selon la conception bioclimatique…3. Favoriser la cohésion sociale et la solidaritéCréer des lieux de rencontre et d’activité, penser l’espace pour favoriser la mixité sociale et générationnelle, rechercher l’équilibre entre zones urbaines et zones plus rurales…4. Participer à l’épanouissement de tous les êtres humainsRéduire les nuisances urbaines (bruit, mauvaise qualité de l’air), créer des lieux de loisirs et de rencontres, conserver et mettre en valeur le patrimoine…5. Permettre des modes de production et de consommation responsablesPréserver l’espace pour des productions locales, assurer l’équilibre des activités économiques, gérer les déchets au niveau local…Reconstruire la ville par la reconversion de ses frichesDe nombreux sites ayant accueilli des activités polluantes par le passé (notamment les petites activités industrielles de travail des métaux, peinture, stations services désaffectées,...) se retrouvent aujourd'hui en zone urbaine. Ces pollutions peuvent être perçues comme un handicap pour des projets d'aménagement urbain ou de développement économique du fait des coûts potentiels que représente leur dépollution. On estime les surfaces concernées à plusieurs dizaines de milliers d’hectares, notamment dans des bassins d’emplois durement touchés par les restructurations industrielles.La reconversion des friches polluées urbaines constituent pourtant de véritables opportunités pour reconstruire la ville sur elle-même en permettant de lutter contre l'étalement urbain et ses conséquences néfastes pour l’environnement, tels que l’usage accru de l’automobile, l’imperméabilisation des sols au détriment de la préservation des terres agricoles et espaces naturels,…Suite au Grenelle Environnement, l’ADEME s’est vue confier des moyens financiers pour accompagner les travaux de dépollution pour la reconversion des friches. L’Agence a ainsi adopté un système d’aide aux travaux de dépollution pour la reconversion des friches et sites pollués qui est venu prolonger l’action engagée en 2009 dans le cadre du Plan de Relance de l’économie (47 projets de dépollution soutenus).Deux appels à projets ont été lancés en 2010 et 2011 pour aider à la réalisation de travaux de dépollution et accompagner les acteurs de l’aménagement dans la concrétisation de leurs projets. La majorité des projets soutenus propose une combinaison de différentes techniques de dépollution, notamment l’association du confinement des terres qui ont été contaminées aux métaux et du traitement des terres chargées en polluants organiques.Au total, depuis 2010, ce sont 66,7 M€ HT de travaux de reconversion de friches qui ont ainsi été soutenus représentant 180 ha de surface réhabilitée pour 1,5 million de m² constructibles (SHON) et 62 ha d’espaces verts créés à terme.