Les officiels américains ont déclaré que les soldats ont tué samedi 26 militants lors d'un raid sur Sadr City, mais quelques résidents ont déclaré que des civils avaient également été tués. Les tensions entre l'Irak et la Turquie sur ce problème menacent d'influer sur d'autres sujets lors d'une rencontre à Istambul, où l'Irak espère voir discutés ses problèmes de sécurité interne.
Les Etats-Unis ont déclaré mercredi avoir renforcé sa coopération avec la Turquie sur le problème des rebelles du PKK.
Le premier ministre irakien Nuri Kamal al-Maliki a rencontré le ministre des affaires étrangères iranien, , Manouchehr Mottaki, mercredi et lui a demandé d'intervenir au nom de l'Irak lors du meeting d'Istambul.
"Le premier ministre a deandé à la République Islamique de proposer son complet soutien pendant le meeting d'Istambul et également d'aider à résoudre la crise survenue entre la Turquie et le PKK" dit un communiqué de M Maliki.
La Turquie a menacé de franchir la frontière irakienne, mais s'est retenue jusqu'à présent.
L'Iran a montré sa compréhension pour la position Turque, les guérilleros kurdes ayant également attaqué l'Iran, mais a toutefois une loyauté implicite vis-à-vis de l'Irak en raison de sa majorité Shiite au gouvernement.
Le problème est embarrassant pour la plupart des participants au meeting. Les USA, qui seront représentés par Condoleezza Rice, entretiennent des relations étroites avec la Turquie, mais également avec le gouvernement régional irakien kurde, et se montre avide de ne pas les monter l'un contre l'autre. La Turquie, l'Iran et la Syrie, qui vont envoyer des représentants, ont aussi des minorités kurdes.
Bien que le gouvernement régional kurde fasse partie de l'Irak, le gouvernement central a peu d'influence sur sa politique. La zone kurde fonctionne comme un état semi-autonome avec sa propre force armée qui n'est sous le contrôle du ministère irakien que sur le papier. Ce qui signifie que pour expulser les guérilleros kurdes, le soutien du gouvernement régional est obligatoire.