L'UMP et le PS se mettent à l'heure des réseaux sociaux
Publié le 19 novembre 2009 à 14:41
L'UMP et le PS vont débarquer en force sur la Toile pour tenter de mobiliser et donc d’élargir leur ancrage. Au-delà de leurs militants. Voici venue l'amorce, pour les partis politiques, d'une révolution culturelle qui va à l'encontre des pratiques traditionnelles.
Y voyant là un instrument de communication directe de la base au sommet, un «bottom up» comme on dit en langage technique, les partis s’y engouffrent, renforcés dans leurs convictions par l’exemple réussi, lors de sa campagne, de Barack Obama. Nombre d’acteurs de la vie politique sont déjà présents sur Facebook, pour ne citer que ce réseau social, mais, pour autant, rien ne démontre que leurs « amis » aient envie de partager leurs convictions politiques. Si l’on écoute martine Auvry qui, récemment, déclarait qu’« il faut faire en sorte que tous ceux qui ont envie de nous apporter leurs idées, leurs convictions, leurs contestations puissent le faire directement », cela a de quoi faire peur car c’est un terrible aveu de panne d’idées ! En revanche, Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, analyse les choses différemment et n'a pas cette fausse pudeur puisqu’il ne cache pas que « le débat participatif, c'était l'une des rares bonnes idées de Ségolène Royal en 2007 alors pourquoi nous interdirions-nous de l'utiliser ?». Aspirateur à idées ou lieu d’échange et de débat, le Web révèle aussi, au travers de ces ambitions et réactions, ses multiples facettes.