Pendant son mandat, Joseph Estrada avait en effet accepté des pots de vin. Les charges pour faux témoignage retenues contre lui ont en revanche été abandonnées. Il était soupçonné d'avoir falsifié ses comptes.
Les forces de police et les troupes militaires ont maintenu les centaines de partisans de Joseph Estrada, qui manifestaient leur soutien, à l'écart de la Sandiganbayan, la cour anti-corruption que cette ancienne star de cinéma avait inaugurée avant d'être évincé de son poste de président en janvier 2001, par la deuxième révolte "people power" du pays.
La sécurité était également renforcée autour du palais présidentiel, dans la mesure où le président actuel, Gloria Macapagal Arroyo, craignait de nouvelles violences comme après l'arrestation de son prédécesseur en avril 2001.
Le fils de Joseph Estrada, le sénateur Jinggoy Estrada et l'avocat Eduardo Serapio ont été acquittés de toutes les charges portées contre eux.
Joseph Estrada a déclaré avant le verdict qu'il ferait appel, mais il ne s’est pas immédiatement manifesté à la cour.