L'immobilier français bat tous les records
Publié le 10 juillet 2007 à 10:58
Avec 15 milliards d'euros investis au premier semestre dans l'immobilier, la France devrait battre son record en 2007
Au cours du premier semestre 2007, bureaux, entrepôts et commerces ont totalisé 15 milliards d'euros, selon la société de conseil en immobilier Cushman & Wakefield. Ce qui laisse présager une nouvelle année record après un cru 2006 exceptionnel, avec 24,5 milliards d'euros investis dans l'immobilier d'entreprises. Paris reste néanmoins derrière Londres.
			 
			 
			 
			 En volume de transactions, l'année débute sur les chapeaux de roues, même si le second semestre devrait être plus calme. Entre janvier et juin, treize opérations d'un montant supérieur à 200 millions d'euros ont été enregistrées.
			 
			 
			 
			 En tête du palmarès, la cession des tours Coeur Défense, propriétés d'Unibail et des fonds Whitehall, à Lehman Brothers Real Estate pour 2,1 milliards d'euros. Autre cession symbolique, la vente par le ministère des Affaires étrangères du Centre de conférences internationales de l'avenue Kléber. Une société qatarie a déboursé plus de 400 millions d'euros pour transformer les 30 000 mètres carrés en palace. Enfin, le mois dernier, un ensemble immobilier situé place Vendôme a été cédé pour plus de 600 millions d'euros par la société foncière Hammerson à un fonds irlandais, Sloane Capital.
			 
			 
			 
			 « Ce début d'année a été marqué par un appétit assez extraordinaire des étrangers sur le marché de l'investissement », note Philippe Perello, président de Knight Frank, qui a conseillé Sloane Capital. Au premier semestre, ils ont représenté 63 % du volume investi dans l'Hexagone. Un record après une année 2006 qui avait vu un rééquilibrage au profit des Français.
			 
			 
			 
			 Autres facteurs de nature à rassurer les investisseurs : la stabilité et le volume de la demande placée, la diversité des utilisateurs et le niveau raisonnable des loyers, par rapport aux sommets atteints à Londres. Enfin, au niveau mondial, l'immobilier bénéficie d'un afflux inédit de liquidités. Il représente aujourd'hui une véritable alternative face à des marchés financiers plus incertains. En dehors des anglo-saxons, les fonds allemands devraient opérer cette année un retour en force à Paris.