Sarkozy rompt clairement avec cette droite habituée à cacher son vide derrière de grands concepts pontifiants
Peu de chose malheureusement", ajoute-t-il, se demandant "où s'est égaré l'étendard de la solidarité internationale, fierté autrefois du socialisme français?"
Marinant dans son narcissisme, elle se trouve fort dépourvue, lorsque Nicolas Sarkozy, prenant à contre-pied son camp, se réclame des révoltés et des opprimés".
A ses yeux, "Sarkozy rompt clairement avec cette droite habituée à cacher son vide derrière de grands concepts pontifiants", avec son engagement pour la discrimination positive et pour l'aide publique à la construction de mosquées.
Il précise qu'il "ne partage pas toutes les options du candidat UMP", notamment sur les sans-papiers.
André Glucksmann rappelle qu'il n'a jamais jusqu'ici pris parti pour un candidat sauf au deuxième tour de la présidentielle de mai 2002 opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen.