Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a confirmé jeudi, lors d’une visite à Madrid que des négociations étaient en cours pour libérer Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 par la guérilla en Colombie.
«Rien que cela, c'est déjà une grande nouvelle», a assuré le président, qui a cependant souligné que ces discussions étaient «extrêmement compliquées».
«Il faut être à la fois patients, vigilants et rapides », a-t-il ajouté. Pour sa part, José Luis Rodriguez Zapatero a assuré que «l'Espagne est à la disposition de la France» pour aider à la libération d’Ingrid Betancourt.
Depuis son arrivée au pouvoir le 16 mai, Nicolas Sarkozy a multiplié les contacts avec Bogota, s'entretenant à deux reprises avec le président Alvaro Uribe et recevant son émissaire Luis Carlos Restrepo.
Le chef de l’Etat tente de convaincre la Colombie de renoncer à l'option militaire pour privilégier une solution «négociée» et un «accord humanitaire» avec la guérilla des FARC qui réclame la libération de 500 de ses hommes en échange de 56 otages, dont Ingrid Betancourt.