Les diplômés de l'Ontario allument l’ampoule électrique la plus efficace du monde

Par Bernard M.
Publié le 27 février 2013 à 11:28

Trois diplômés de l'Université de Toronto dans l’Ontario au Canada s’apprêtent à lancer la NanoLight sur le marché – il s’agit une ampoule de 12 watts qui génère plus de 1600 lumens, soit l’équivalent d’une ampoule incandescente de 100 watts. Cette innovation a été conçue sur la base d’une utilisation de DEL, sur un petit circuit imprimé plié, permettant de créer une ampoule froide au toucher, écologique, qui s'allume instantanément et se branche sur un support d'éclairage standard. L’innovation que représente la NanoLight a entrainé une vague d'investissements sur le site de financement participatif, KickStarter, depuis son lancement le 7 janvier 2013. Le projet a permis de réunir plus de 140 000 $ (103 920 €) avec plus de 3 000 investisseurs au moment de cette publication, dépassant l’objectif initial de 20 000 $ (14 750 €) jusqu’au 8 mars 2013. Les expéditions des ampoules NanoLight doivent commencer au mois de mai. Réunis par un désir commun de faire de ce monde un monde meilleur, en préservant la planète, Tom Rodinger, Gimmy Chu et Christian Yan se sont rencontrés à l'Université de Toronto. Rodinger terminait son doctorat, tandis que Chu et Yan étaient en troisième année en génie électrique et informatique et cherchaient à investir leur savoir-faire dans différents projets et start-ups sur le campus. « Gimmy et moi-même sommes d’accord sur le fait que l’Université de Toronto est un bon cadre pour l'entrepreneuriat...c'est un endroit vraiment dynamique avec des gens de différentes cultures qui sont vraiment doués », a déclaré Yan. « L’Université de Toronto nous a fourni à tous une plate-forme idéale pour intégrer le monde des affaires et l’ingénierie. » L'Ontario est une plaque tournante nord-américaine pour la recherche et le développement (R&D). Plus de 100 000 chercheurs du privé et de l’université, leurs assistants et le personnel de soutien, dépensent chaque année près de 13,4 milliards de $ (9 651 741 523 €) à travailler sur des sujets allant des vaccins aux nano-matériaux et à la prochaine génération des appareils sans fil. L’Ontario abrite 18 universités de recherche de pointe au Canada, notamment la principale, l'Université de Toronto, qui est mondialement reconnue dans de nombreux de domaines, notamment la santé, les méthodes de fabrication, les médias numériques et les technologies propres. Tirer parti de cette ressource de grande valeur peut générer des avantages concurrentiels pour les entreprises de l'Ontario sur le marché international La stratégie d'innovation de l'Ontario est, à son tour, une composante d'un plan économique plus vaste qui a pour but le but de créer un écosystème dans la province pour aider les industries du savoir à affronter la concurrence internationale. L’Ontario a fait des investissements massifs dans l'éducation postsecondaire afin de créer une réserve de gens qualifiés et talentueux. Les incitations fiscales à la R&D dans la province sont parmi les plus généreuses des pays du G7. Les coûts d'exploitation des entreprises sont parmi les plus faibles dans les principaux pays industrialisés, en particulier dans les médias numériques, les services financiers, la fabrication biotechnologique et techniquement avancée. L’Ontario est le moteur économique du Canada; il représente 37 % de son PIB, 39 % de sa population et 38 % de ses exportations de biens.1 Grâce à l’appui financier et aux consultations dont peuvent se prévaloir les entreprises de toutes les tailles, aux programmes de financement visant à stimuler l’innovation et la recherche et développement, et à sa main-d’œuvre qui est la plus scolarisée du G7, l’Ontario a maintenant l’économie la plus importante du Canada et l’une des dix premières en Amérique du Nord. La province entretient des liens économiques étroits avec la France, qui est son septième partenaire commercial. Dans la province, environ 7 % des investissements étrangers directs et 15 % des dépenses en immobilisations en provenance d’Europe sont français. L’accord économique et commercial global (AECG) qui est proposé stimulera encore davantage les échanges commerciaux entre le Canada et l’Union européenne. La Loi sur l’énergie verte, adoptée en 2009, définit une priorité qui est de faire de l’Ontario le leader nord-américain de la production et de l’utilisation des sources d’énergies propres et renouvelables (éolienne, hydrique, solaire, biomasse et biogaz). En 2003, 67 % de l’électricité ontarienne a été générée à partir de sources ne produisant pas d’émissions. Avant 2030, 92 % de notre électricité sera propre et exempte d’émissions. La Loi sur l’énergie verte couvre également le Programme de tarifs de rachat garanti (TRG), qui offre des garanties de prix à long terme aux producteurs d’électricité renouvelable, ce qui fait de l’Ontario le meilleur choix pour des investisseurs souhaitant développer de grands projets de production d’énergie renouvelable. L’Ontario est la première juridiction du monde à fonder son réseau « intelligent » sur la tarification obligatoire selon l’heure de la consommation d’électricité.