Observatair : l’aviation marchande couvre tous les champs du développement durable et tient ses engagements

Ce baromètre économique vient compléter les baromètres environnemental et social de la démarche Observatair, initiée par la FNAM et ses entreprises depuis 2008. En effet, et conformément à la convention du 28 janvier 2008, les groupements et les entreprises réunis au sein de la FNAM, se sont mobilisés sur les engagements pris par le secteur du Transport aérien dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. • Ces baromètres ont pour objectif de suivre et mesurer les progrès effectués par les entreprises de l’Aviation marchande, année après année, et de témoigner ainsi du respect des engagements de la Convention de Grenelle ; • Ces baromètres sont les outils de mesure et de pilotage de la mise en œuvre des bonnes pratiques ‘Développement Durable’ par l’Aviation marchande ; ils suivent dans le temps, pour chaque pilier du développement durable, l’évolution de la performance de la profession au travers, chacun, de 12 indicateurs. Pour Lionel Guérin, Président de la FNAM : « après 4 années d’engagements et d’implication en faveur du développement durable, la FNAM et les entreprises de l’aviation marchande peuvent présenter un bilan et des perspectives positifs. Mais le contexte économique reste très dégradé et le pavillon français continue de perdre des parts de marché, ce que confirme le nouveau baromètre économique. Nous pouvons faire du développement durable un atout de compétitivité, nos entreprises en ont la volonté. Mais dans un secteur ouvert à la concurrence internationale, sur tous ses marchés, le retour à une meilleure compétitivité ne peut dépendre que des entreprises ». Le baromètre environnemental, publié au mois de juin 2012, confirme que l’aviation marchande a tenu ses engagements (voir le baromètre environnemental sur www.observatair.fr). Les indicateurs techniques sont tous en progression, notamment la consommation moyenne par passager qui s’établit à 3,8l pour 100 km. La FNAM poursuit ses objectifs environnementaux dans le cadre de la « feuille de route pour la transition énergétique » issue de la dernière Conférence environnementale. Les démarches sectorielles volontaires, comme celle déjà initiée par la FNAM, se voient confirmées et favorisées. C’est dans ce contexte que, depuis la rentrée, la FNAM met à la disposition de ses entreprises une méthode sectorielle et un outil de comptage carbone. Le baromètre social, publié au mois de février 2012 et portant sur les données de 2010, faisait ressortir une année contrastée après une année 2009 très marquée par la crise, avec un recul des effectifs dans les compagnies aériennes, mais une reprise de l’embauche des alternants dans les entreprises d’assistance en escale (voir le baromètre social sur www.observatair.fr). Le baromètre économique présente, pour sa part, les enseignements suivants : Le transport aérien représente un poids significatif dans l’économie nationale, comparable à celui des télécoms : - Les entreprises du baromètre représentent une production cumulée de 21,6 milliards d’euros en 2011 et un chiffre d’affaires de 20,5 milliards d’euros. - A elles seules, elles représentent plus de 1% du PIB français. S’il est un moteur de l’attractivité économique en France, le transport aérien est un secteur économique fragile qui subit un déficit de compétitivité du fait de prélèvements fiscaux et sociaux lourds, au regard d’une concurrence internationale extrêmement forte. - Entre 2000 et 2011, la part du pavillon français, pour les vols touchant la France, est passée de 59 % à 46% , passant même sous la barre des 30% pour le moyen courrier. Cette tendance, moins un point par an, s’accentue davantage sur l’année 2011, à moins deux points. - La concurrence des compagnies étrangères et l’émergence des produits à « bas tarifs » ont initié cette décroissance. Ces produits représentent près d’un tiers des marchés domestique, intra-européen et bassin méditerranéen. La FNAM sera d’ailleurs attentive à la communication que fera la Commission européenne ce 27 septembre, sur l’avenir de la politique extérieure de l’UE dans le domaine de l’aviation, où elle présentera les actions qu’elle compte entreprendre pour rétablir l’équilibre concurrentiel.