« A terme, l'alliance de sa composante sociale-démocrate et du centre est la seule chance pour la gauche de gouvernement de revenir au pouvoir »
Il condamne l'initiative de la candidate socialiste pour "des raisons de forme" et "de fond".
"Comment peut-on aujourd'hui proposer un débat, des ministres, demain Matignon peut-être, à quelqu'un dont on disait hier qu' « il n'était pas le troisième homme, qu'il était un homme de droite ? »", se demande-t-il.
D'abord, "l'objectif de François Bayrou n'est pas de devenir ministre de qui que ce soit, mais de construire une force nouvelle et centrale capable de rénover la vie politique française".
Ensuite, le PS, qui "n'a plus de ligne directrice dominante", "n'est plus en état de gouverner durablement le pays", affirme Jean Peyrelevade.
Avant d'envisager quoi que ce soit avec entre la gauche et le centre, il faudrait que le PS "surmonte sa crise et se réforme".
"A terme, l'alliance de sa composante sociale-démocrate et du centre est la seule chance pour la gauche de gouvernement de revenir au pouvoir. Mais cela nécessite du soin, du temps, un long mûrissement et ne se fait pas à l'arraché, dans l'humiliation du partenaire hier vilipendé".
M. Peyrelevade estime que ce sont "le centre et François Bayrou qui seront en fait le vrai moteur, les vrais pivots du changement, pas le PS".