Première évaluation des recherches conjointes de l'EERA

Le second congrès annuel de l'EERA (European Energy Research Alliance) s'est tenu début mai à Bruxelles. Ce congrès, qui a réuni plus de 260 participants des Etats membres, de la Commission Européenne, d'organismes de recherche et du secteur privé, a été l'occasion d'évaluer quatre des treize programmes conjoints de l'EERA : Capture et stockage du CO2 (CCS), Matériaux pour le nucléaire, Bioénergies et Smart Grids. Les avancées et les ambitions de l'EERA ont été saluées par les évaluateurs ainsi que par les représentants des cabinets du Commissaire Günther Oettinger et de la Commissaire Maire Geoghegan-Quinn. Des améliorations, telles que la priorisation des activités de recherche et la réalisation d'actions nouvelles et concrètes, devront être conduites pour faire face aux défis énergétiques de demain. Depuis peu, l'EERA accueille au sein de son comité exécutif un nouveau partenaire : BERA, alliance belge d'organismes de recherche dans le secteur de l'énergie, qui regroupe tant les organismes wallons que flamands. Le CEA, membre fondateur et assurant actuellement la présidence de l'Ancre, garantit une diffusion de l'information entre l'alliance nationale française et l'EERA. L'EERA représente aujourd'hui plus de 2000 chercheurs provenant de 150 organisations européennes et représentant un investissement de plus de 200 millions d'euros. L'EERA c'est également treize programmes conjoints de recherche dans le secteur de l'énergie bas carbone, avec à leur tête les leaders européens de leur thématique [1]. Le CEA y représente 4% de l'implication totale, avec l'équivalent de 100 personnes en 2011, quand la France y pèse plus de 10%. L'initiative EERA [2], émanant du Plan stratégique pour les technologies énergétiques (Plan SET), est motrice dans le secteur de la recherche en énergie en Europe. L'EERA pourrait préfigurer un nouveau mode de fonctionnement, fondé sur une approche européenne transnationale des programmes, pour le nouveau programme cadre Horizon 2020. [1] Le programme Capture et Stockage du CO2 (CCS) est coordonné par l'IFPEN, le solaire à concentration (CSP) par CIEMAT/PSA, l'éolien par DTU, le photovoltaïque par ECN, le programme matériaux pour le nucléaire et le stockage de l'énergie par KIT, les énergies marines par SuperGen Marine, Advanced materials and processes for energy application (AMPEA) est coordonné par le CEA, les bioénergies par VTT, Hydrogène et pile à combustible par l'ENEA, la géothermie par GFZ, le programme villes intelligentes par AIT et les réseaux intelligents par RSE. [2] Plus d'informations sur le site internet de l'EERA : http://www.eera-set.eu/