… pour les candidats aux législatives qui ne font pas confiance au vote électronique et nécessiteraient d'être assistés en prévision d'un éventuel contentieux, a déclaré Hervé Suaudeau, un des responsables de l'association, au cours d'une conférence de presse.
"Ils vont pouvoir prendre une adhésion chez nous, afin de bénéficier de toute l'assistance technique et informationnelle sur les machines à voter, qui leur permettra éventuellement, dans leurs recours juridictionnels, d'avoir la bonne information", a-t-il expliqué.
"La machine à voter, c'est la porte ouverte aux contentieux", a affirmé Frédéric Guingand, représentant de l'association à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l'une des quelque 80 communes de France à recourir au vote électronique.
Après la multiplication des incidents au premier tour de l'élection présidentielle, le deuxième tour avait réhabilité le vote électronique, aucune difficulté sérieuse n'ayant été signalée dans les 77 communes équipées de machines à voter.
OdV a toutefois recensé au moins une douzaine de communes où des "réclamations en contentieux électoral" ont été formulées auprès du Conseil constitutionnel, notamment dans des cas où le nombre de voix comptées ne correspondait pas aux listes d'émargement.
L'association affirme qu'il est impossible de tester efficacement les machines, tout modèle faisant l'objet d'un agrément global, sans que le bon fonctionnement de chaque exemplaire ne soit certifié.