"Le capitalisme a changé, il est davantage financier, transversal et transnational. Opposons-lui un socialisme offensif, une gauche décomplexée, sans complexe à être ancrée à gauche", ajoute t-il. Par ailleurs, Il refuse de s'étendre sur les causes de la défaite de Ségolène Royal et des socialistes à la présidentielle, qu'il estime "multiples".
"Le moment viendra où il faudra clarifier totalement pourquoi nous avons manqué cette chance historique. (...) Mais aujourd'hui, concentrons-nous sur les législatives", estime Laurent Fabius pour qui le scrutin doit être l'occasion de constituer un "contre-pouvoir" de gauche face au "rouleau compresseur" de la droite.