Malgré un climat à nouveau tendu entre l'Occident et la Russie
Un tel dîner d'amitié contrasterait fortement avec le climat à nouveau tendu entre l'Occident et la Russie.
Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Peter Hain a ainsi estimé dimanche que les relations avec la Russie étaient très délicates et a critiqué de manière à peine voilée Vladimir Poutine pour son action en matière des droits de l'Homme.
"Le président Poutine a exprimé le souhait de venir rencontrer le président de la République pour lui présenter ses vœux, comme il lui est arrivé de le faire avec d'autres chefs d'état et de gouvernement", a indiqué l'Elysée, alors que des rumeurs sur ce dîner avaient circulé toute la journée à Riga.
L'Elysée a insisté sur le fait qu "il s'agit pour le moment d'un projet dont les modalités de réalisation sont à l'étude".
Deux porte-parole du Kremlin interrogés ont dit n "avoir aucune information à ce sujet" et n'ont pu "ni confirmer ni démentir" une venue de Poutine à Riga.
Une porte-parole de la présidence lettonne s'est, pour sa part, refusée à tout commentaire
La semaine dernière, la Pologne a mis son veto au lancement de négociations d'un vaste accord économique entre l'UE et la Russie.
Un diplomate français a souligné au contraire que, si M. Poutine venait à Riga, ce serait la première fois depuis l'indépendance de ces pays en 1991 qu'un président russe se rendrait dans les pays baltes.
Cela équivaudrait, selon lui, à une reconnaissance par Moscou du rôle des Baltes dans le cadre de la relation Union européenne-Russie.
Mais il avait été critiqué par des organisations de défense des droits de l'homme après avoir remis à Vladimir Poutine, en septembre à Paris, la plus haute distinction française, la Grand Croix de la Légion d'honneur