Depuis quinze ans, entre 50 et 90% des abeilles ont été décimées. En France, cette hécatombe est en train de prendre un tour dramatique. Plus de 1 000 colonies d'abeilles sont décimées chaque jour et en seulement six ans, le nombre d'apiculteurs a chuté de 40% (source : Institut FranceAgrimer, dépendant directement du Ministère de l'Agriculture).
Cette situation est une véritable catastrophe pour la survie de notre planète. Les abeilles ne font pas seulement du miel mais elles pollinisent 80 % des plantes à fleurs et près de 90 % des plantes que l'espèce humaine cultive. Aucune alternative, ni technique ni scientifique, ne pourrait les remplacer.
Sans les abeilles, indispensables à cette pollinisation des espèces végétales, c'est non seulement l'alimentation de toute la population qui est menacée mais aussi des millions d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.
"Si [l'abeille] disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre." Einstein
Pourtant la disparition des abeilles n'est pas une fatalité. Parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, les néonicotinoïdes, un groupe d'insecticides utilisés massivement sur les cultures, ont été clairement identifiés et dénoncés par plus d'une quarantaine d'études scientifiques comme étant le facteur majeur, déterminant dans la disparition des abeilles. Ces pesticides, posés sur les graines des plantes, distillent des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes. Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes mais, face à la pression des grands groupes agrochimiques, ces derniers continuent d'être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, tuant ainsi des millions d'abeilles par an.
Le 29 octobre 2012, la députée écologiste Laurence Abeille a déposé une proposition de résolution qui a pour objet de demander au gouvernement d'agir et d'interdire cette catégorie de pesticides dits systémiques responsables du phénomène d'effondrement des colonies d'abeilles. Mais de leur côté, les lobbys de l'industrie des pesticides continuent de vendre leurs produits en prétextant des licenciements massifs s'ils étaient interdits à la vente. Ils sont ainsi en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l'Assemblée Nationale.
C'est pourquoi, l'association Pollinis, soutenue par Mylène Demongeot, a lancé une grande vague de mobilisation et interpelle chaque citoyen à influencer le député de sa circonscription afin qu'il co-signe la proposition de résolution de Laurence Abeille. Un seul clic suffit pour faire pression sur les députés afin qu'ils suivent l'initiative de la députée écologiste et mettent fin à cette hécatombe.
« La situation est alarmante. C'est pire qu'un film d'horreur ! Si nous ne faisons rien, il n'y aura plus de fruits et de légumes et les animaux, ainsi que l'espèce humaine seront menacés ! Ce monde est devenu fou, du moment que l'argent rentre, on laisse faire n'importe quoi. Il faut interdire ces pesticides assassins et la seule solution en notre pouvoir est d'inciter les députés à signer la proposition de résolution de madame Laurence Abeille. Allez sur le site de Pollinis et signez ! » Mylène Demongeot