Bayrou, Besancenot, Bové et Royal pour de nouveaux indicateurs du chômage
Publié le 14 avril 2007 à 22:30
François Bayrou, Olivier Besancenot, José Bové et Ségolène Royal se sont tous dits favorables à de nouveaux indicateurs "fiables" pour mesurer le chômage, en réponse à une interpellation du syndicat Snu-ANPE aux candidats à la présidentielle.
Le Snu-ANPE-FSU, première organisation syndicale à l'ANPE, a publié vendredi les réponses des candidats à ses questions sur l'avenir de l'ANPE et le suivi des chômeurs.
Seuls MM. Bayrou (UDF), Besancenot (LCR), Bové (altermondialiste) et Mme Royal (PS) ont répondu "point par point" au questionnaire, Marie-George Buffet (PCF) et Philippe de Villiers (MPF) ont répondu au Snu mais pas directement au questionnaire, explique le syndicat dans un communiqué.
Questionnés sur le rapprochement de l'ANPE (aide au retour à l'emploi) avec l'Unedic (indemnisation des chômeurs), MM. Bayrou, Besancenot et Bové disent clairement leur refus de toute "fusion" des deux institutions, M. Besancenot estimant qu'elle "mettrait l'ANPE sous la coupe des intérêts à court terme de l'Unedic".
Pour Mme Royal, ANPE et Unedic "devront renforcer leur coopération pour mettre en œuvre un projet personnalisé d'accès à l'emploi", mais la candidate n'évoque ni ne rejette une éventuelle fusion entre les deux.
Interrogés sur le profilage statistique des chômeurs et le durcissement du contrôle à leur égard, MM. Besancenot et Bové se disent hostiles au renforcement du contrôle.
Mme Royal explique que la "responsabilité du demandeur d'emploi sera de s'engager dans une démarche active de recherche" et M. Bayrou veut "garantir un traitement personnalisé" à chaque chômeur.