CPE : Laurence Parisot apporte son soutien au Premier ministre

La présidente du MEDEF Laurence Parisot apporte son soutien à Dominique de Villepin sur le Contrat première embauche et en appelle à une réforme globale du marché du travail en France

Elle estime en effet que le Premier ministre a fait le choix "très clair et courageux de combattre le chômage", et qu'il n'est pas "raisonnable" de demander la suspension du CPE avant de discuter d'amélioration.



Le Premier ministre est peut-être le premier de nos Premiers ministres de ces dernières années à avoir fait un choix très clair et courageux, c'est de combattre le chômage, a déclaré la présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF, première organisation patronale) mardi matin à l'occasion de son point de presse mensuel.



Le Premier ministre a fait le bon diagnostic, à savoir qu'il y avait des rigidités, concernant les règles de fonctionnement du marché du travail en France qu'elle souhaite d'ailleurs voir remise à plat et réformer "dans le cadre d'une session, d'un débat".



La présidente du Medef en appelle à une réforme globale du marché du travail en France.

C'est pourquoi elle souhaite que le dispositif du CPE ne soit qu'un outil de plus et a salué le fait que Dominique de Villepin ait fait le "choix très clair" et "courageux" de combattre le chômage.

Il est souhaitable qu'enfin s'ouvre un débat pour réformer le marché du travail en général. Celui-ci fonctionne mal, il multiplie les dysfonctionnements, a-t-elle déclaré lors de sa conférence de presse mensuelle.



Nous n'arriverons à faire baisser significativement et durablement le chômage que le jour où nous accepterons de regarder tous les éléments qui nous permettront d'obtenir un marché du travail plus performant et plus fluide, a réaffirmé la présidente de l'organisation patronale.



Cette réforme doit se faire progressivement, dans la concertation et le débat, en tenant compte des spécificités institutionnelles et de la culture spécifique de notre pays, a-t-elle insisté.