Fillon septique sur la proportionnelle

François Fillon est réticent à l'idée d'introduire une part de proportionnelle dans le mode de scrutin législatif au motif qu'elle pourrait conduire à un émiettement "dangereux" de la vie politique

"Chacun sait que je suis un franc partisan du scrutin majoritaire. J'entends bien l'argument d'une représentation de la diversité de la société française, mais je pense que la Ve République a besoin d'une majorité forte à l'Assemblée nationale", déclare le Premier ministre dans un entretien dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.



"C'est même l'atout principal de cette Constitution. Tout ce qui pourrait conduire à un émiettement de la vie politique me paraît dangereux dans un pays sensible à toutes les sirènes de la division", estime-t-il. "C'est pour cela que je préférerais l'idée d'introduire cette diversité au Sénat.



En tout cas, si on doit le faire à l'Assemblée, il faut impérativement respecter deux conditions: que cela ne porte que sur peu de sièges, et que l'on n'augmente pas le nombre de députés", souligne-t-il.