Cette mésaventure, certains automobilistes parisiens l'ont vécue, mardi dernier, et ont décidé d'exprimer haut et fort leur mécontentement. A tel point qu'à l'issue des neuf jours de grève, François Fillon a demandé, hier, au ministère de l'Intérieur, de faire preuve de « bienveillance ».
« Les Français ont fait beaucoup d'efforts pour continuer à se rendre à leur travail, a souligné le Premier ministre. Ils ont subi des conditions de vie difficiles. L'administration se doit de faire preuve de souplesse à leur égard afin qu'ils ne soient pas pénalisés une seconde fois. »
Alors que le président de la Fédération française des automobiles clubs, Christian Gérondeau, ou encore Philippe Goujon, le président de la Fédération UMP de Paris, demandent une amnistie totale des contraventions délivrées pendant la grève des transports, la « bienveillance » du Premier ministre ne semble, pour l'instant, s'adresser qu'aux usagers « ayant été empêchés de récupérer leur véhicule en fourrière en raison d'une grève des personnels ».