En fait, le montant des taxes foncières est le résultat d’un calcul cumulé fait par les communes, les intercommunalités, les départements et les régions. D’où l’effet multiplicateur pour le contribuable, que dénonce Jean Perrin, président de l’UNPI. Pas de quoi encourager les particuliers à investir dans la pierre, selon ce dernier.
Selon l’Observatoire des taxes foncières 2007 de l’UNPI, la plus forte hausse dans les 50 premières villes de France revient à Lyon (+77 %), suivie de Brest (+55 %) et Reims (+38 %). Des communes où «les taux votés subissent fortement l’interférence fiscale des intercommunalités», selon l’UNPI. La ville de Villeurbanne enregistre quant à elle un taux record de 81 %.
En revanche, les impôts sur le foncier n’ont pas ou peu augmenté dans les municipalités de Saint-Etienne, Paris, Nice, Le Havre, Toulon, Grenoble, Angers, Nîmes, Nice et Aix-en-Provence. Au regard de ces grandes disparités, l’UNPI «demande une loi pour que l’évolution des charges fiscales totales ne puisse excéder la hausse des prix».